Un léger niveau en anglais vous aura suffit, pour saisir que Drinkopoly mêle le classique du jeu de société, avec la boisson. Ce qui d’ailleurs fait de lui un jeu réservé aux plus de 21 ans selon l’indication. Selon le pays, 18 fonctionne, mais pas en-dessous de 17 hein ! Et surtout, on peut très bien choisir d’évoluer le gage à boire, en liquides dégoûtants à ingurgiter, voire en nourriture/mélanges peu ragoutants. Idéal par exemple pour les bonbons aux saveurs répugnantes. Ne fuyez donc pas notre critique de Drinkopoly, si vous n’êtes pas adeptes du principe de base.
En prenant néanmoins le concept premier de Drinkopoly, on découvre un plateau reprenant les classiques d’avant les années 90. Si l’on ne croisera pas de consignes nous demandant de donner 20 000 francs et ne tomberons pas non plus en prison, le jeu nous fera remplir des tas de défis. D’ailleurs certains peuvent quand même vous faire transiter par la case prison, mais la vraie. Choisissez donc bien vos partenaires et surtout, contrairement au catch, faites ça chez vous !
Dans les faits, Drinkopoly propose un système classique de jets de dé à six faces basique, faisant avancer le pion de la joueuse/du joueur/de l’équipe. Le jeu est malléable sur ce point, on peut donc s’y adonner en groupe très fourni. Et plus l’on sera de folles/fous, plus l’on rira. Il se prête vraiment à l’extension infinie de participant(e)s, ce qui est un très bon point. En plus de la simplicité de compréhension.
Les cases sur lesquelles nous tomberont donnant des indications claires. Qui, selon votre choix dans les liquides à avaler, pourront devenir beaucoup plus troubles. Au même titre que celles des cartes à tirer. Pêle-mêle, il faudra boire des gorgées, des shots, parfois en échangeant le contenu avec celui d’un(e) concurrent(e)… Ce qui amène des surprises. Du moins si vous suivez les consignes, à savoir choisir vos propres boissons. Ou même d’autres choses à avaler, si vous décidez de diversifier comme nous vous le suggérions précédemment.
Mais l’on retrouve aussi des défis, apportant de la variété et une dose de rigolade plus prononcée. Ce qui, hors liquides ou solides repoussants, ne serait sinon pas le cas. Le tout s’amalgamant au besoin de boire ceci ou cela, par rapport à une donne. Concernant les défis, on n’y va pas par 4 chemins : positions explicites à récréer, embrasser qui vous voulez, vérité ou gage… Et de nombreux demandant de retirer ou d’échanger des vêtements.
Le contenu du coffret de Drinkopoly s’avère lui simple. Le matériel est de qualité, mais n’a rien de sexy, préférant laisser nos parties s’occuper de cette facette. En revanche, on peut y voir un certain hommage au Monopoly. Ceci au travers d’un dé d’époque, idem pour les pions. Le plateau est lui basique, néanmoins on apprécie grandement le visuel, officiant dans un ton lounge collant à l’ambiance. Il en va de même pour les cartes. La boite reprend le format du vieux Monopoly et d’autres jeux d’antan (La Bonne Paye…), de quoi pousser l’hommage revisité. Heureusement avec une solidité renforcée, par rapport à celles des jeux susnommés il y a quelques dizaines d’années.
Conclusion
Drinkopoly c’est un peu notre jeunesse revisitée. Que vous décidiez d’y inclure de la boisson ou non, on y retrouve surtout cet attrait du défi, avec une punition si l’on n’est capable de le remplir. En plus de l’amusement certain, on prend de plein fouet cette fraîcheur d’antan de l’action ou du gage. Et cette fois personne ne peut se défiler, ce sont les règles du jeu qui sont comme ça… Oui nous sommes machiavéliques, Drinkopoly révèle le vrai caractère de chacun(e).