Quand un auteur dont l’on adore le travail, Stéphane Anquetil, se plonge dans une licence que l’on apprécie particulièrement, l’on en espère évidemment un résultat détonnant. Ce combo que l’on retrouve dans la récente Escape box Minecraft Earth, sortie chez 404 Éditions.
Le jeu mobile Minecraft Earth se jouant en réalité virtuelle, l’univers de cette version échappatoire en jeu de société, nous place justement dans de réels lieux. Pas nécessairement dans les rues adjacentes à votre domicile. Car cela aurait fait trop d’éditions personnalisées à créer. En revanche les parisien(ne)s s’y retrouveront pleinement.
L’objectif de l’Escape box Minecraft Earth, étant de sauver la capitale française, en proie à un virus involontairement relâché par notre ami Vincent. Plus connu dans le milieu sous son pseudonyme de youtubeur : Xx_WINK_xX. Ce dernier ayant eu le privilège de recevoir la version bêta de Minecraft Earth. Enfin voilà ce qu’il croyait, car il s’agissait d’un cadeau empoisonné. Le pirate informatique derrière, lui a en réalité offert un virus qui dans 45 minutes, mettra la ville dans une terrible situation. Il en advient à nous de résoudre ce problème.
Ce coffret figure pleinement dans les codes habituels de la gamme. En l’occurrence, trois quarts d’heure pour régler la situation. Un temps rythmé par une bande-son de la même durée, agrémentant la complexité, avec le stress incombant. Toutefois, elle n’est pas indispensable, dans l’éventualité où vous ne pourriez télécharger ni/ou écouter. Et si jamais vous éprouvez quelques difficultés, vous pouvez toujours étendre un peu la longueur allouée. Néanmoins pas trop, car le chronomètre fait pleinement partie de la saveur du défi. Le retirer deviendrait comme avoir 24H pour répondre aux questions d’un devoir surveillé de normalement 1H. Par conséquent, vous montreriez un mauvais exemple aux enfants en facilitant la tâche à ce point. Tout en les bridant de cette excitation du besoin de réussir à temps.
En revanche, si certain(e)s parmi les 2 à 5 galèrent, la coopération entre elles et eux, sera justement un argument choc.
Comme de coutume, les participant(e)s seront accompagné(e)s un(e) maître(sse) de jeu. La/le MJ confiant les instructions, validant les réponses, aidant le cas échéant… On privilégiera donc soit un(e) adolescent(e) ou un(e) adulte, en sachant que l’on s’amuse également dans ce rôle. Soit un enfant qui peut être d’un âge similaire aux joueuses/eurs, mais capable de guider en cas de blocage. Sans pour autant tout dévoiler. Un poste qui sied dans ce cas, notamment à un(e) bambin(e) qui aurait déjà conclu ce jeu. Elle ou il pourra ainsi s’y lancer à nouveau, avec d’autres n’y ayant touché, mais via une nouvelle perspective.
Pendant cet escape game également, la/le MJ démarrera en dissimulant des cartes, que les autres devront trouver. Une séquence toujours amusante, tant par les idées à avoir pour les planquer. Que dans la recherche, qui peut s’exécuter partout, à partir du moment où l’on a fixé des limites. Dont pas de cachettes impossibles à dénicher.
Nous le suggérions en début d’article, le poster servant de carte, représente Paris. Et pour accentuer le réalisme et donc l’identité VR de la licence, l’on y retrouve des monuments, rues et autres, à l’instar des Buttes-Chaumont, le Champ de Mars, le Bois de Boulogne, l’Opéra, les boulevards Rochechouart et Voltaire, la Tour Montparnasse pour un jeu infernal… Mais aussi les villes environnantes.
Elle nous servira pour déchiffrer les énigmes, au même titre que les diverses cartes à jouer, que l’on aura retrouvées. Observation, réflexion et connaissances, seront la clé pour atteindre votre but. On notera d’ailleurs à propos de ces cartes, de nombreuses illustrations de la saga de Mojang/Notch. Un atout très plaisant, pour se fondre davantage dans l’expérience, mais aussi pour la facette collectionnite hors-jeu. Et à ce propos, l’on retrouve derrière les dessins, un artiste dont l’on parle de plus en plus souvent : Vladimir Subbottin.
Conclusion
Aussi attractive que ses semblables, l’Escape box Minecraft Earth sait en plus apporter une véritable touche de la marque cubique, au travers de ses énigmes. Allant ainsi plus loin que le scénario et les visuels.