Test du jeu de cartes Weak Defeat Strong

Jeu de D.J. Peter, Weak Defeat Strong (page Facebook) sonne comme le titre de l’histoire de la vie : les faibles devant constamment venir à bout des forts, ne rêvant que de pouvoir et d’oppression. Un monde finalement proche du notre, proposé par SA Games.

Weak Defeat Strong

La majorité de l’Amérique du Nord a été détruite il y a 50 ans, à cause d’une guerre nucléaire. Quelques territoires ont bien tenté de résister, mais sont tombés depuis sous la coupe de l’armée biochimique. Seules 2 enclaves tiennent encore dans l’Est de New-York. Le commandant Felix et sa terrible milice, tentent de mettre la main sur ces ultimes lieux de rébellion. Mais Weak Defeat Strong met en en avant un autre meneur : Johnson, chef de la résistance.

Au lieu de simplement repousser l’offensive prenant place à Manhattan, les rebelles décident de ne pas attendre leur fin en se terrant dans leur cachette. Se lançant dans une ultime mission : infiltrer les quartiers généraux de Felix, pour mettre un terme à ce règne de terreur.

Weak Defeat Strong

Particularité, Felix  le seul protagoniste dont l’on connaitra l’identité dès le début. Weak Defeat Strong se jouant de 4 à 8 participant(e)s, l’un(e) sera Felix, via le fruit du hasard. Elle/il devra l’annoncer et prendre la quantité de cartes propres à ce personnage. Les autres conserveront le mystère sur leur appartenance. La conclusion de la partie levant ce voile. On pourra donc aussi bien figurer dans la résistance, que dans l’armée. Il faudra réussir en 13 tours à rassembler un maximum de territoires pour son équipe, ne pas se faire entraver par ses équipières/iers… Ceci tout en ne sachant jamais avec qui l’on est. Ni contre qui. Hormis Felix que l’on pourra aider ou piller, mais se faire remarquer peut se retourner contre nous.

Pour remporter ces territoires, il suffira de gagner des plis. WDS prenant le parti, non pas de proposer un total devant être dépassé par la personne suivante, mais d’une combinaison. Précisément celle de la quantité de cartes Feu jouée, plus celle de la force de feu. Par exemple, si vous jouez 3 cartes de niveau 6, celle/celui après vous ne pourra mettre 2 cartes de 10. Elle/il lui en faudra 3. Mais dès 3 cartes de 7, cela sera déjà bon. S’il est impossible pour quelqu’un de surenchérir, son tour prend fin. Les autres continuent jusqu’à ce que plus personne ne puisse faire mieux que la/le concurrent(e) précédent(e).

Cependant on ne s’arrête pas là, puisque des tas de capacités permettront de varier la donne. Comme les cartes renforçant la force de + 5. Si vous jouez des valeurs de 4, elles sont désormais de 9 si vous les associez. On retrouve également les cartes Alpha et Beta, capables de battre n’importe quel chiffre et nombre. Sauf quelques exceptions avec les plus forts éléments : le 20 et le 21. Une suite de 3 avec ce nombre le plus élevé, ne pouvant pas être vaincu par celles-ci.

Les cartes à effet offrent davantage de stratégie encore et de surprises. Notamment celle du même nom, Surprise, permettant de s’accaparer 2 cartes à celle/celui ayant gagné le précédent tour. Tandis que l’on retrouve aussi de quoi faire passer un tour à qui l’on désire, échanger des cartes, piocher des cartes de feu ou d’effet sous conditions… Il est ainsi possible de soutenir son équipe volontairement, tout autant que de la plomber sans le faire exprès.

Weak Defeat Strong

Si les cartes feu restent classiques avec juste des armes, Weak Defeat Strong possède un sacré style, mis en avant par ses autres éléments. Les cartes de personnages nous permettent de voir à quel point elles et ils sont charismatiques. Tandis que les effets proposent des illustrations amusantes. De quoi trancher avec l’univers post-apocalyptique, biochimique… D’ailleurs la sublime illustration de la boite donne elle un ton plus sérieux. Yin et Fabio Listrani ont su délivrer un style science-fiction, à la patte comics très attirante.

Weak Defeat Strong

Conclusion

Le côté mystérieux de Weak Defeat Strong insuffle une bonne dose de suspense et de coups fourrés, réussis ou non selon si l’on devine nos partenaires. Qui plus est avec une stratégie présente, grâce aux cartes à effet. De quoi faire d’un principe simple, un jeu plus évolué.