Venant à peine de lancer sa campagne de financement participatif, Best Candy on the Block, de Jon Barron, nous propose un univers composé de friandises. Le crowdfunding prenant place en période d’Halloween, vérifions s’il mérite qu’on lui offre des douceurs ou qu’on lui jette un sort.
Youpi, c’est Halloween ! Dans le jeu bien sûr, mais l’on s’investit tellement que l’on est à fond dans le personnage. Best Candy on the Block démarre après avoir fait le tour du quartier. En demandant bien sûr à chaque habitant(e) : un tour ou des bonbons, voire trick or treat ou encore : des friandises sinon j’enrubanne ta maison de papier toilettes. Reste à faire le compte avec sa/son/ses pote(s), afin de savoir qui a ramené la meilleure récolte. D’ailleurs si 2 à 5 personnes peuvent y prendre part, on peut également jouer en solo. Une attention à toujours souligner.
Best Candy on the Block se joue en une quantité indéterminée de rounds ou plutôt de tricks, comme il le suggère. On constate que la langue française est celle se prêtant le mieux à cette spécificité, puisque les 2 se traduisent notamment par Tours. La/le gagnant(e) étant celle/celui atteignant au moins 31 points. Selon à combien vous jouerez, la durée changera, tout autant que la quantité de cartes dans votre main, à répartir équitablement. Mais BCOTB restera un jeu tonique. Les parties étant rapides, l’on en relance souvent une et encore une et ainsi de suite.
Pour atteindre ce total, il s’agira de récupérer un maximum de plis. Mais également en récoltant des suites correspondant à celle que l’on aura déterminée comme sa favorite, en avant partie. Ces suites étant représentées par les ingrédients utilisés, au sein des friandises arborées par les cartes. En sachant que celles-ci possèdent diverses compositions. Comprenant 1, 2 ou 3 éléments. Allant de celui considéré comme le plus savoureux, à celui l’étant le moins. Avouons que là-dessus, nous sommes en contradiction avec ce que l’on découvre généralement. Forcément, on ne peut tolérer la guimauve, alors que les fruits c’est la vie.
Cependant notre main ne comportera pas forcément que des douceurs. L’on pourra ainsi jouer un bien vilain tour, en sortant une carte du même nom. Telle une brosse à dents. Totalement anti-sucreries d’Halloween ! De quoi casser les suites et ne donner aucun point. Voire en faire perdre, via une citrouille détruite. On rivalisera de stratégie, afin d’égrainer quelques points par-ci, par-là que l’on ne pourra de toute manière pas récupérer. Tout en étant vigilant(e), afin que les pièges ne nous tombent pas dessus, tandis que l’on a joué notre plus grosse carte. Cette dernière devant servir à récolter un maximum de denrées adverses. Puisque la personne ayant joué la carte la plus forte en points, ramassant le pli. Ce qui vaudra un point. Un de plus par suite identique à votre préférée. Le tout, se voyant touché par d’éventuels malus.
On connait bien un jeu vidéo ayant des bonbons comme porte-étendard, mais cela reste rare dans le domaine du divertissement. Pourtant contrairement à la ville dans La Mafia des bonbons, rien n’interdit les friandises. Mais l’on sait que l’association jeux = malbouffe, trop sucré, trop salé, manger bouger… influe sur cette absence. Alors que tant de personnes ingurgitent n’importe quoi, tout en ne touchant point à des jeux de société ou vidéo.
Par conséquent, l’on se demande comment Best Candy on the Block sera accueilli par ces personnes confondant tout et loin d’être irréprochables dans leur hygiène de vie. Nous concernant, on a trouvé amusante cette touche sucrée. D’autant plus qu’elle est rare dans le milieu ludique, comme nous le signalions.
On retrouve du classique : tablettes de chocolat, cubes de caramel, sucettes… Mais également des barres de diverses saveurs. Si l’on ne verra les barres en question, on aura en réalité droit aux emballages. Ce qui est plutôt drôle, car l’on aurait peut-être eu sinon des représentations se ressemblant fortement entre elles. On bénéficie ainsi de plus d’originalité, avec différentes couleurs, logos… Au lieu d’un simple pavé à l’enrobage marron. On note certaines références, particulièrement celle à la noix de coco, dont le sachet semble nous guider vers un goût de paradis.
Sur les côtés, on retrouve les divers ingrédients, davantage appétissants lorsqu’il s’agit de fruits. Sans oublier les pièges, les tricks, profitant eux de la pleine carte et généralement rigolos. En somme, des illustrations oscillant entre le gourmand et l’amusant.
Conclusion
Ses règles faciles à comprendre et ses parties rapides qui s’enchaînent, font que l’on préférera se casser les dents sur Best Candy on the Block, plutôt que sur une friandise piégée faite maison par nos voisin(e)s.