Test du jeu de cartes Helionox: The Last Sunset

Développée par Zeroic Games et publiée par Mr. B Games, la franchise Helionox s’octroie sa première extension, Mercury Protocol. Les deux sociétés en profitant pour l’associer à la version de base, Helionox: The Last Sunset, afin d’en résulter une Deluxe Edition. Cependant c’est sur le jeu originel que nous allons nous pencher.Helionox: The Last Sunset

Helionox: The Last Sunset se déroule dans un lointain futur où l’humanité est désormais établie un peu partout au sein du système solaire. Mais l’ambiance se refroidit alors que le soleil est en train de péricliter, nécessitant une reprise par quelqu’un capable de sauver toute cette population en crise. Et le choix est simple : votre adversaire ou vous-même ! Voire davantage si vous avez deux exemplaires.

Helionox: The Last SunsetOn évolue tout au long d’Helionox: The Last Sunset dans un deckbuilding stratégique assez classique dans son approche. On y possède cartes et jetons, ces derniers servant notamment à en obtenir de nouvelles en vue d’approfondir ses possibilités. La partie se déroulant sur trois événements déterminés de prime abord, il s’agira d’arriver au bout comme la/le plus influant(e).

Il faudra pour ce faire voyager à travers un quintet de lieux, avec pour objectif d’y former des ambassades afin de se servir de leurs capacités. Néanmoins toute action à un coût et il s’avérera nécessaire de calculer chaque décision, sans quoi l’on risquerait de ne point pouvoir atteindre son objectif premier. Toutes les forces réunies permettant de répondre aux attentes des autochtones, risquant d’être victimes de catastrophes naturelles que vous devrez endiguer.

Helionox: The Last SunsetHelionox: The Last Sunset propose une boite petit format, bien musclée afin de protéger ses cartes et jetons. Du genre que l’on connait chez la majorité des sorties classiques. Les jetons sont eux à découper soi-même, ceux-ci venant par plaques cartonnées d’une très bonne qualité, épaisse et évitant un pli facile. Ils ne peuvent évidemment pas être comparés à des pièces en plastique, en bois ou en quelconque métal, cependant ce renforcement leur permet de ne pas devenir un point faible, le risque encouru par ceux ne bénéficiant pas d’un tel soin. Au niveau du design ils ne sortent pas vraiment du lot, mais servant de référents sur les cartes on ne pouvait s’attendre à quelque chose d’hyper original et fin. Le style est simplement passe-partout.

Concernant les cartes, on a en revanche droit à de superbes illustrations qui raviront déjà les amatrices/eurs d’art, mais plus particulièrement encore les accros aux bandes-dessinées de science-fiction. Surtout à partir du moment où des personnages ou environnements sont mis en avant, avec en sus une coloration typique de certaines grandes B.D. du genre. Les planètes s’avèrent elles moins convaincantes. Elles sont plutôt classiques et ne possèdent pas ce charme que peuvent avoir les décors et protagonistes dans les matériaux utilisés. Rien que visuellement, Taran Lewis Kratz et Luke Green assurent une certaine attractivité à Helionox.

On a également droit à un tapis d’excellente facture. Les matières restent les mêmes que chez les autres mettant le paquet sur cette spécificité. Les cartes savent donc glisser si on les envoie dans ce but, tout en les freinant comme il se doit. Mais surtout ici en face d’un jeu de deckbuilding, il sait les tenir en place, tout en n’accrochant pas lorsqu’il s’agit de poser ou retirer quelque chose. L’aspect est également réussi, du moins si vous préférez la chaleur. Clairement pas de demi-mesure sur son choix, alors si vous privilégiez le froid ou le neutre, vous serez moins emballé(e).

Helionox: The Last Sunset

Conclusion

Efficace dans son approche de jeu, c’est par tout son univers qu’Helionox: The Last Sunset attire. Avec ce côté space opera en voyageant de planète en planète afin de sauver le monde, mis en valeur par de sublimes illustrations dignes des meilleurs comics, mangas, bandes-dessinées ou le support que vous souhaitez !