Après son succès sur Kickstarter, Puzzle Dungeon de Brian Garber arrive à la vente. Un jeu solo, qui rappelle dès sa boite les bons vieux dungeon crawler. Mais qu’en est-il concrètement ?
Comme les jeux papier/crayon à la mode chez les joueuses/eurs de jeu de société dans les années 80 et les JV du genre, Puzzle Dungeon nous permet d’incarner une héroïne ou un héros. Gargouille, valkyrie, mage… Chacun(e) avec ses propres caractéristiques. Ainsi que le but de sa chasse. Qui contient le type et la quantité de créatures à vaincre pour remporter la partie. Qui plus est les cartes héroïnes/héros sont double-face, avec le même personnage, mais un côté est plus relevé. De quoi s’offrir un défi plus grand, au fur et à mesure de son expérience. Après la sélection de sa/son protagoniste, l’on met en place les 4 colonnes d’un quintet de monstres chacune. Ainsi que la suite de 6 cartes Arsenal devant soi. Et enfin l’on en pioche autant pour sa main.
Pour venir à bout des ennemi(e)s, il s’agira de faire correspondre la suite de symboles de sa défense, via plusieurs biais envisageables. En l’occurrence, les cartes de sa main, de l’arsenal ou encore celles des armes récupérées sur les adversaires annihilés. Avec l’obligation de n’attaquer qu’une créature au-devant d’une colonne. On avance au fil de ses réussites, avec les surprises qui vont bien. Les apparitions changent donc de partie en partie. Ce qui nous fait songer à un dungeon crawling procédural. Aspect typique du genre dans le jeu vidéo et qui, s’il est normal dans tout bon jeu de société, possède quand même ce lien entre les 2 supports.
Les suites s’obtiendront en partant là aussi de la carte de devant pour l’arsenal. Rendant la tâche plus complexe et heureusement. Il s’agira de gérer avec celles pouvant bloquer, en défaussant des cartes, pour arriver à ses fins. Et en tirer une nouvelle du paquet. Mais ne pas employer cette méthode, permet de remplir un but annexe. De nombreux sont disponibles. Intéressant pour constamment épicer la difficulté. Alors que l’on peut déterminer les cartes comme on le désire, parmi celles de sa main. Quand 3 créatures d’un même genre sont éliminées, l’on retourne la 4e pour faire apparaître le monstre roi de cette catégorie. D’un niveau supérieur, ceux-ci s’avèrent littéralement les boss de Puzzle Dungeon.
Autre mécanique propre au style de jeu, les bonus laissés par les monstres. Ce qui peut permettre d’améliorer une situation. Tandis que grâce à notre ou nos habiletés selon le personnage, l’on pourra débloquer des situations. Comme déplacer des cartes. Pouvant tout bouleverser, là où rien n’est possible face aux opposant(e)s en place pour le moment.
L’aspect jeu vidéo 8/16 bit de Puzzle Dungeon termine de confirmer son rapport avec le médium vidéo-ludique. Forcément si vous adorez le pixel art, qui cherche véritablement à retranscrire le pixel carré, vous adorerez ses visuels. Sublimes et inventifs au travers des multiples héroïnes, héros et adversaires, ceux-ci possèdent un immense charisme. Et jouent grandement dans l’envie de l’acquérir.
Conclusion
Un jeu en solitaire dans lequel on ne s’ennuie jamais, tant l’arrivée des ennemi(e)s peut allègrement varier d’une partie à une autre. Un bel hommage au genre et à sa version jeu vidéo, via des graphismes attirant énormément le regard vers Puzzle Dragon.