Test du jeu de société Animix Park

Blue Orange débute l’année avec un thème qui nous plaît particulièrement : des animaux ! Néanmoins si le sujet attire notre regard, notre instinct de joueuse/eur reste celui qui comptera pour savoir si Mathieu Bossu nous intéressera avec Animix Park, au-delà de ses personnages.

Animix Park

Prévu pour 2 à 7 personnes, Animix Park requiert d’évoluer entre une grille commune, aux animaux à la face visible, notre main de cartes à jouer et celles que l’on dispose face cachée devant soi. Le but étant d’obtenir des majorités dans les espèces d’animaux, au sein de ses cartes mises de côté. Et qui ne seront révélées qu’au terme de la partie, quand tout le monde aura épuisé sa main. Mais ces majorités n’apportent pas des points d’une basique manière. Chaque type d’animal, 8 en tout mais on n’en joue qu’une de plus par rapport à la quantité de participant(e)s, détenant sa mécanique de points à engranger.

Pour vous donner quelques exemples, si vous possédez le plus de loups, vous marquerez 2 points par carte du genre présente en bordure de la fameuse grille. Concernant les manchots, il s’agira d’établir une bande de ceux-ci adjacents, afin de gagner 2 points par unité. Chez les lions, on part de 11 points, dégressifs selon la quantité de ces félins dans l’espace de jeu. Avec obligation qu’au moins un y figure. On vous laissera découvrir les autres en vous y adonnant, mais on peut déjà confirmer que les systèmes sont très variés.

Animix Park

Ce qui offre une stratégie à grande échelle, tout en se comprenant très vite. Amenant de nombreuses tactiques tant pour soi, que pour éventuellement contrecarrer les plans de notre/nos adversaire(s). En voyant que l’on est chiche sur tel(s) animal/aux, alors que des conditions dans l’aire montrent qu’il(s) rapportera/ont beaucoup. D’autant plus si on remarque que l’opposition en récupère pas mal d’une catégorie ou plusieurs.

Pour ce faire, on évoluera à tour de rôle, avec la possibilité d’effectuer une des 2 actions. Soit de disposer une carte de son choix de sa main, vers la pile face cachée que l’on prépare pour les totaux en fin de session. Tout en sachant qu’on pourra la vérifier au fil du temps. L’autre action délivre le moyen de récolter une créature de la grille, à envoyer dans sa pile. On l’échangera contre une de sa main. Généralement on fera donc en sorte de placer un animal qui nous débloquerait des points, en cas d’une majorité que l’on imagine possible. Voire on en est sûr(e) selon la quantité mise dans notre espace. Et/ou en en récupérant un pour nous guider vers une majorité. Subtilité, l’élément arrivant dans l’aire commune, ne bougera plus. Ce que l’on distinguera en y posant un jeton montagne.

Animix Park

Retour aux animaux en eux-mêmes, car Animix Park nous accroche effectivement avec les illustrations de Simon Douchy. Où l’on retrouve singes, pélicans, éléphants, lions, inséparables, caméléons, loups et manchots, qu’on a plaisir à admirer.

Conclusion

Avec ses principes simples, Animix Park s’ouvre au plus large des publics, qui aura de quoi se triturer l’esprit. Car la réflexion n’est pas vaine, pour atteindre ses objectifs. Qui ont en plus le bonheur de s’allier à des sales coups, que l’on peut tendre à notre/nos rival(e)s/aux. En plus du plaisir de s’amuser dans le monde animal.