Test du jeu de société Dragon Canyon

Les passionné(e)s de dragons seront certainement attiré(e)s à la vue du titre Dragon Canyon (campagne Kickstarter), toutefois le cracheur de feu présent sera loin d’être la seule créature attirante de ce jeu édité chez Korea Boardgames, Sharp Point Publishing et Sweet Lemon Publishing.Dragon Canyon

Et oui, car si effectivement un dragon sera bel et bien là dans le but d’attaquer et d’aider à la récolte, chaque joueuse et joueur (entre 2 et 5) incarnera un roi tribal. Ce qui semble rester classique, néanmoins celui-ci et son royaume qu’il s’agira de faire prospérer, vivent aux côtés de dinosaures. L’objectif de Dragon Canyon n’étant pas de ne faire que mumuse avec le géant d’écailles. Il s’agit de s’en servir en vue de devenir la plus puissante des tribus.

Dragon Canyon

Dragon Canyon demande tout d’abord d’établir une carte de jeu. Cela se faisant par le biais de carrés représentant différents lieux. Ceux-ci étant placés en une grille de 4×4 aléatoirement, les parties peuvent changer du tout au tout. Chaque tour nous voyant réaliser de multiples actions, toujours dans un ordre établi. Sécuriser les ressources acquises, envoyer les héros sur le terrain, déclencher un combat ou un piège, ramasser des ressources et enfin dépenser de ses gains dans le but de faire évoluer sa tribu.

La subtilité provient des combats, où les deux opposant(e)s lanceront un dé. Le chiffre obtenu étant additionné à la valeur Force de la carte. Celle ou celui possédant le total le plus élevé gagnant. Si égalité l’attaquant(e) l’emporte. La/le perdant(e) voyant son héroïne/héros envoyé(e) dans la pile de défausse.

Dragon Canyon

C’est véritablement une grotte de dragon que l’on découvre en ouvrant la boite, tant elle regorge de trésors. On y découvre ainsi les carrés formant la carte prédécoupés et d’excellente qualité. Cela valant pour leur résistance et leur impression. Il en va de même pour les petits carrés représentant les ressources. Chacun possédant le dessin renvoyant à celle concernée. Rien n’a été laissé de côté au niveau qualitatif. Originalité pour les cartes, ces dernières étant de bonne facture avec les informations en chinois. Mais dans un souci de compréhension, ont été ajoutées des photocopies couleurs en anglais. Les deux étant réunies au sein d’une pochette plastique de protection. Du coup, on a droit à une carte directement protégée. Son épaisseur et le toucher fonctionnent très bien grâce à cette idée de fusion, où l’on n’y voit que du feu. Tout en s’avérant agréable à jouer et donc avec la partie en anglais au recto. Enfin si vous comprenez la version originelle, vous pourrez retirer l’anglophone.

Même si les photocopies inclues sont réussies, on vous conseillera de les enlever une fois afin d’apprécier le travail d’Huang Jia-Wei sur les cartes de Dragon Canyon. Les personnages, aussi bien les animaux, que les femmes et les hommes s’avérant hyper attractifs. Il en va de même concernant l’ensemble du jeu. Dont le dragon possédant sa propre représentation en dehors des cartes. Ainsi que le devant et le dos de la boite délivrant deux styles très distincts.

On a également droit à deux dés plutôt jolis car pas des plus courants, ceux-ci possédant plus de finesse, bien que restant des dés 6. On retrouve au passage 5 plateaux de jeu personnels, avec indications pour le positionnement des decks. Pour conclure, un manuel détaillé, coloré et sur papier glacé, mais uniquement en chinois. Heureusement l’éditeur là aussi nous propose une localisation en anglais, via des polycopiés en noir et blanc.

Dragon Canyon

Conclusion

Captivant de par son univers mêlant dragon, dinosaures et humain(e)s, Dragon Canyon bénéficie en sus d’une large rejouabilité. Ceci via une carte se renouvelant au fil des parties. Sans omettre que l’on se régale au niveau des visuels, tant des environnements, que des personnages.