Étant donné que l’on n’en croise pas quotidiennement, aborder un jeu coopératif apporte toujours un certain soupçon d’on ne sait quoi. On entre donc dans La Forêt Enchantée avec nos compagnon(ne)s, dans un total esprit de camaraderie.
Cet esprit qui ne prévaut pas seulement dans les mécaniques de jeu de La Forêt Enchantée, puisqu’il en va de même à propos de son histoire. Les 2 à 6 joueuses/eurs incarnent chacun(e) un animal : chouette, grenouille ou lapin. Le duo ou la bande plus élargie, ayant pour but de secourir son ami magicien. Qui vient d’être ensorcelé par la Reine peu sympathique. Il s’agira en vue de le guérir, de retenir la recette de la potion magique et d’aller quérir ses ingrédients. Vous vous doutez dans quel endroit. Au sein de La Forêt Enchantée évidemment, mais absolument avant que le soleil ne se couche !
Première particularité bienvenue que l’on se doit de préciser d’emblée, les multiples difficultés du jeu. Selon combien vous êtes et votre niveau, ainsi que si vous vous en servez notamment dans l’apprentissage des plus jeunes, vous aurez l’opportunité d’augmenter ou diminuer sa dureté. En sélectionnant une potion à 6, 8 ou 10 éléments. On tire ensuite au hasard une carte recette qui correspond à cette quantité et doit retenir sa confection. Pas nécessairement intégralement pour chaque membre. Il est tout à fait envisageable de se répartir les tâches. Puis on la met de côté, pour ne plus la voir.
On dispose ensuite sur le plateau les ingrédients que l’on vient de retenir. Avec pour chaque, 2 places offertes. Ce qui permet de varier l’endroit d’une partie à une autre. Renouvelant ainsi la donne, y compris s’il s’agit de la même composition. Mais vous découvrirez plus tard qu’il ne s’agit pas de l’unique raison.
Subtilité de la facette collective de La Forêt Enchantée, lors de chaque tour la personne concernée lance le dé une fois. Jet valant pour tout le monde. Ce qui ne signifie par pour autant que l’assemblée globale sera touchée. Selon le résultat, l’incidence peut agir sur l’animal ou les animaux de la même couleur que la face du dé. Dans ce cas, il(s) avance(ront) sur la prochaine case de la même couleur, peu importe la direction. Mais si l’on tombe sur la face 3 couleurs,
l’ensemble du groupe pourra bouger sur la prochaine case qui lui correspond. En l’occurrence, la chouette est brune, la grenouille est bleue et le lapin beige.
Ce qui signifie que les ingrédients disséminés sur le parcours, ne pourront être récoltés par n’importe qui. Et là vous vous demandez, comment réussir quand l’on évolue en doublette ? Il suffira pour cela que le dé montre le magicien. Ce qui permettra de changer son animal, contre un disponible. On n’échange pas avec sa/son/ses partenaire(s). Atout également stratégique. Puisque l’on peut tout à fait par exemple, désirer de débuter avec 2 chouettes qui vont dans les arbres et 2 lapins sur la terre. Et se concentrer sur les ingrédients de ces 2 types de lieux dans un premier temps. Mais si des éléments aquatiques sont à récolter, hop un tour de magie et l’on pourra aller les chercher avec les grenouilles.
Sauf que vous savez qu’il s’agit d’un art complexe et qu’un sort peut mal tourner. Ce que l’on déterminera après avoir lancé le jeton dévolu. S’il affiche la baguette magique, ça a marché ! Vous devenez l’animal choisi et démarrez avec du centre du plateau. Mais s’il s’agit de la citrouille, pouf vous voilà cucurbitacée. Vous empêchant de bouger lors du tour suivant.
Un autre piège vous guète. Car si le lutin farceur sort du jet de dé, tous les ingrédients vont directement sur la seconde place qui leur est consacrée. Ce qui peut fréquemment changer la donne. Offrant un renouvellement des parties encore plus important et des retournements de situation aussi drôles, que » frustrants « , lorsque l’on croyait pouvoir attraper une algue, un coquelicot ou encore une pomme, dès le prochain coup où l’on pourrait bouger. Néanmoins ce lutin peut être utile.
Un ou des éléments peut/peuvent ainsi très bien arriver sur une/des case(s) où l’on se trouve. Ce qui nous le(s) fait automatiquement glaner.
Il faudra bien sûr aller au plus vite, car à chaque tour le soleil se rapproche de son coucher. Et s’il l’atteint, ce sera trop tard. Mais il existe une autre manière de perdre et elle est plutôt amusante. Comme nous vous l’avons confié précédemment, il est nécessaire au début de La Forêt Enchantée, de retenir la recette. Puis de la cacher et placer les ingrédients en question. Sauf que l’on peut très bien se tromper lors de cette phase. Ce qui incite à être prêt(e) immédiatement. Car si l’on ne prend pas exactement ce que l’on nous demande, on ne pourra sauver le magicien. Il s’avère donc indispensable de tout retenir, pour établir les bons éléments au départ. Puis les gagner à temps pour l’emporter.
Volontairement nous ne l’avons précisé auparavant, mais les cartes sur lesquelles sont inscrites les recettes possèdent une touche de magie. Collant plus que jamais à l’univers de La Forêt Enchantée.
Afin de pouvoir les découvrir, il sera nécessaire de les exposer à la lumière une quarantaine de secondes, puis de les regarder dans l’obscurité. Abracadabra, la recette apparait ! Autant vous affirmer que cela fait toujours son petit, voire grand effet. Surtout qu’elle ne reste pas visible pour toujours. Sa disparition en rajoute une couche. Ces cartes gonflent ainsi concrètement le thème. Tout en étant reliées à la première mécanique. Puisqu’elles laissent ainsi les informations seulement pendant un certain temps.
On retrouve, comme à l’accoutumée chez Bioviva, des pions en bois. Et comme les choses ne sont pas faites à moitié, les animaux sont détaillés au niveau du contour. Nul besoin que l’on nous dise lesquels font partie du jeu. On distingue tout de suite les grenouilles ou encore les lapins, et ça c’est plutôt chouette ! Bien sûr ces fabuleuses créatures s’avèrent toujours les éléments les plus intéressants. Mais le chaudron est quand même assez marrant et mignon. En plus d’être finalement original, car l’on n’en avait pas encore vu ailleurs. Et il n’est pas juste décoratif, puisque l’on peut y déposer les ingrédients.
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Conclusion
Magie, La Forêt Enchantée et compagnie ! Voici la phrase d’accroche qui nous vient en tête après y avoir joué. La magie ne s’y avère pas juste un sujet scénaristique, mais se retranscrit réellement dans son système de jeu et son matériel. Ce second détail, toujours excitant. Tandis que la compagnie sera plus que jamais mise en exergue. Tant l’on évolue en cohésion à chaque instant et sans entourloupe.