Ce petit temple porte le nom de maya… Pas sûr d’avoir la bonne référence pour évoquer Les Trésors de Cibola de Romaric Galonnier. Espérons que cette nouvelle sortie d’Ankama soit elle-même un trésor.
La boite du jeu l’annonce : Les temples des Cités d’Or sont à portée de main. Vraiment là c’est nous tenter d’interpréter un second générique de dessin animé, à croire que Les Trésors de Cibola agit volontairement en ce sens. Mais revenons-en à notre aventure. Dont le but sera de dénicher des trésors, au sein d’un temple maya. Bien entendu, cela ne sera pas de tout repos. D’une part, car à force de chapardage, les lieux risquent de s’effondrer. D’autre part, il faudra faire face à une adversité de chaque instant, telle une vente aux enchères enflammée. Qui permettra d’obtenir davantage de chances de dénicher les biens les plus intéressants. Tout en influant par la même occasion sur la potentielle ruine de l’endroit.
Comme nous l’indiquions, Les Trésors de Cibola met en scène un système d’enchères. Ce dernier qui offrira l’occasion d’être la/le première/ier à déterminer la carte trésor de son envie lors du tour en cours. Chaque personne est à la tête d’un escadron d’aventurières/iers, qui seront les ressources que l’on misera. On détermine de son côté sa mise, puis elles sont révélées simultanément. Ce qui offre davantage de tension, qu’une montée progressive si l’on donnait sa quantité de pions l’un(e) après l’autre. Celle/celui qui en aura mis le plus en jeu, s’accaparera le premier choix de trésor. Celle/celui qui en aura le moins, se contentera de l’ultime choix.
Selon ce que l’on tirera, l’on bénéficiera de plus ou moins de points, qui nous mèneront à la victoire. Toute, l’on peut tomber sur des rochers à placer. Et dont l’effet correspond à un éboulement, faisant s’écrouler le temple. S’il s’agira d’être maligne/malin dans la gestion de sa troupe, afin de ne pas trop miser sur une enchère, pour par la suite toujours se voir affublé(e) du dernier choix, l’on aura néanmoins encore l’occasion de retourner la situation. Des effets impacteront les points que l’on pourra glaner, mais l’on en dénichera également qui touchent à ceux de notre/nos adversaire(s). Pouvant faire augmenter notre capital en détenant telle majorité. Ou faire diminuer celui d’un(e) opposant(e)…
Concernant son matériel, Les Trésors de Cibola nous délivre des cartes signées Joachim Leclerc, sachant offrir un côté mystique d’une part, avec les masques mayas et autres ambiances via les fonds visuels. Mais aussi toute la partie structurelle du temple sur d’autres. Celle-ci qui s’accroit via le plateau, l’originalité physique qui fait la différence lorsque l’on regarde moult jeux, avant d’en choisir un. Et qui se retrouve agrémenté des tuiles Rocher pour un effondrement crédible.
Conclusion
Vous le savez si vous nous lisez régulièrement, l’on apprécie grandement les jeux d’enchères qui savent apporter leur grain de sel. Les Trésors de Cibola le fait particulièrement bien, grâce à ses nombreux effets et la crainte de l’éboulement. Ce à quoi l’on peut inclure sa rapidité de prise en main et de ses sessions, donnant l’envie d’enchaîner les parties.