Test de LEGO Worlds (PS4)

Quand on y pense, il est assez « amusant » de voir que LEGO, alors surtout connu pour ses jouets et pas ses JV qui pourtant existaient déjà, a su se relancer en les associant petit à petit à des licences comme Bob L’Éponge et Star Wars, pour finalement en voir arriver de nombreuses déclinaisons sous cet aspect, ainsi que sous forme vidéoludique mais dans un genre action/plateforme. La construction étant laissée de côté, tandis qu’un certain MineCraft envahissait le monde. Puis la boucle fut bouclée quand cette franchise eu droit à ses briques de la marque. Pendant ce temps-là, LEGO Worlds a connu plus de deux ans d’accès anticipé, de quoi suivre les traces de la création de Notch. Qui est le maître, qui est l’élève ? Finalement aucun intérêt comme question, on espère juste que cette sortie définitive saura devenir un parc faramineux de possibilités avec nos joujoux.LEGO Worlds

LEGO Lost

À l’instar de la majorité des logiciels dits bac à sable où l’on peut vraiment faire tout ce que l’on veut, LEGO Worlds nous projette dans un milieu nous étant totalement inconnu et où l’on aura fort à faire. Mais l’on n’y tombe pas par hasard, puisque l’on arrive sur cette mystérieuse planète en tant qu’astronaute en perdition. Un sympathique clin d’œil de retrouver comme héros ce personnage clé de la firme.

Un tas de missions s’offrant alors à lui au gré de ses pérégrinations et diverses rencontres avec des autochtones, qu’il sera nécessaire d’accomplir dans le but de glaner des briques dorées afin de partir vers une autre planète, évidemment très différente sous tous les aspects. En effet, on y découvre des mondes bien distincts connus des amatrices/eurs de la gamme ou même des endroits finalement classiques à partir du moment où l’on désire varier les plaisirs : Far-West, milieu polaire, zone volcanique… Sans omettre une facette maritime.

LEGO Worlds

MineLEGO

On a l’habitude que les productions de TT Games mêlées à LEGO conviennent et plaisent aux enfants, de par un système de jeu et une jouabilité simples. LEGO Worlds se situant dans un style différent, le studio n’en a pas pour autant omis cette importante partie du public, ainsi que les joueuses/eurs moins acharné(e)s aussi adeptes de ces précédentes sorties. Ainsi, on pourra copier tout ce que l’on désire à l’aide de son pistolet, mais vraiment tout et pas de basiques métaux ou éléments. On clonera aussi bien les animaux, que les bâtisses, les objets, voire les arbres entiers et non juste des tas de morceaux de bois après l’avoir abattu. Pratique pour remplir des quêtes demandant de rapporter telle ou telle chose précise. On peut également par ce biais laisser éclater sa folie en empalant ou en associant des items comme l’on souhaite, de quoi réaliser des structures complètement démentes.

Néanmoins cette quantité astronomique de créatures et d’accessoires n’est pas non plus servie toute chaude en claquant des doigts, puisqu’il s’agira de tout débloquer en dépensant les pièces remportées au fil de l’aventure. En somme, comme dans les autres softs de la franchise où l’on nous dévoile des personnages et véhicules au fur et à mesure de notre avancée, tout en devant les monnayer si l’on a envie de s’en servir. Cela devient d’ailleurs la donne chez la plupart des genres vidéoludiques, particulièrement les simulations sportives forçant le trait en incitant plus que jamais l’emploi de réels micro micropaiements ou plutôt méga paiements. Rassurez vous, on n’en est pas du tout là chez LEGO Worlds fort heureusement. Cela demandera un certain investissement de son temps, sans non plus exagérer sur cet aspect.

Ne vous inquiétez pas, il s’avérera tout autant envisageable de concevoir ce que l’on veut de A à Z, comme l’on adore le faire chez les mondes ouverts de ce type et surtout à l’instar des boites LEGO. On y mélange tout ce qui nous tombe sous la main, afin de faire ressortir notre facette cachée d’architecte maudit(e).

LEGO Worlds

LEGO Boss

Entre les jeux reprenant trait pour trait la patte graphique de MineCraft et ceux décidant de changer la donne par une vue en 2D, on avait vite fait le tour. Même si l’on y découvrait des ambiances visuelles de bonne facture, l’originalité manquait à cause d’inspirations non digérées. On y gagne donc avec LEGO Worlds, étant donné qu’il possède son propre style : celui LEGO ! Les briques et constructions y possèdent un charme très personnel, fort joli d’ailleurs, mais nous touchant plus si l’on a un certain lien affectif avec la marque. Généralement si l’on y a passé des heures, des jours, des années à bricoler avec ses sets ou des pièces dépareillées lorsque l’on était enfant. Pour d’autres depuis qu’ils sont adultes étant donné que c’est la mode désormais.

Les univers diamétralement opposés que l’on parcourt en jouissent donc et par la même occasion nous profitons de la richesse de l’univers pour continuellement découvrir des particularités, des éléments, des tons ressortant grâce à cette saveur LEGO et à la diversité délivrée. On en est qui plus est pleinement actrice/eur, car l’on peut déterminer ce que l’on veut voir en le construisant nous-même, en profitant du nivellement du terrain, en changeant les couleurs…

LEGO Worlds

Conclusion

Avec une aventure sympathique, possédant toutefois un humour moins marquant que sur LEGO City Undercover ou les adaptations à la sauce petites briques, LEGO Worlds arrive à nous donner envie de parcourir ses mondes et de s’y approprier sa richesse. Évidemment avec pour but de faire tout et n’importe quoi avec les éléments en formats minis ou prêts à l’emploi, comme ériger des monuments, des œuvres d’art ou de tailler le terrain à son goût.

Plus :

  • Prise en mains aisée et à la fois profondeur créative
  • Le charme visuel LEGO
  • Le mode bac à sable…

Moins :

  • … Malheureusement compliqué de le débloquer
  • Tutoriel léger

Note : 3/5