Parmi les questions existentielles qui reviennent le plus, l’on retrouve « Quel est le sens de la vie ? ». Pourtant, sa réponse n’est pas compliquée. Contrairement à celle sur les véritables origines de l’être humain. Pourrait-il s’agir de celle contée par A.G. Riddle durant Le Gène Atlantis ?
Ce roman s’avère autant un grand voyage, au travers des situations qui se déroulent à travers le monde, qu’une course effrénée vers divers buts. Chaque personne n’ayant pas le même. Ni d’ailleurs tous les tenants et aboutissants. Entre la découverte en Antarctique d’une structure plus âgée que l’on ne pourrait l’imaginer d’un côté. Et les expériences menées sur des enfants à Jakarta, le lien reste trouble. Surtout que le gène Atlantis ne parlerait pas vraiment à Kate Warner, menant ces recherches en Indonésie. Au fil du temps, l’on se rassure sur son réel lien entre les enfants. Et sa volonté de retrouver les 2 enlevés.
Mais par qui et pour quelle raison ? Elle qui cherchait un moyen de soigner l’autisme en règle générale. Pourquoi s’en prendre à cette doublette ? Autant vous confier que vous vous poserez au moins autant de questions que docteur Warner en lisant Le Gène Atlantis. N’y a-t-il même pas un problème avec elle ? En revanche, vous vous en poserez probablement moins que David, plus torturé et mystérieux que jamais. Potentiellement son seul soutien. Cependant, est-il réellement fiable ? La première des 3 parties de l’ouvrage n’hésite pas à susciter le doute à chaque instant surtout et tout le monde.
Au-delà de cet aspect, cette large première partie est du genre à vous faire perdre haleine. Perdre haleine en lisant, effectivement. On enchaîne les séquences très différentes entre elles, à un rythme dément. Avec des rebondissements incessants. Ainsi que des craintes sur les véritables desseins de tel personnage, qui semble pourtant aider un instant. On transite d’un passage explicatif, à une grande découverte, alors que l’héroïne se croyait en sécurité. Avant qu’une milice ne lui tombe instantanément dessus. On se demande si elle s’en sortira et plus encore lorsqu’elle se fait embarquer à gauche, à droite, par des entités et autres organismes dont l’on ignore ce qui se trame réellement dans leur esprit. Surtout qu’au sein d’une même corporation, tout le monde n’est clairement pas d’accord. Ce qui rend le récit aussi démentiel dans son intensité, qu’il nous surprend et nous laisse imaginer ce que chacun(e) a derrière la tête.
La 2e partie apaise les drames, désinformations et traques, où à chaque détour risque de vous tomber dessus quelqu’un armé jusqu’aux dents. Qui vous poussera dans un véhicule et vous fera boire une décoction pour vous calmer un peu. On débarque au Tibet et en apprend davantage, de manière posée, sur les origines des humain(e)s. Mais également sur une scission, dont ressort aujourd’hui une organisation prête à faire couler le sang sans compter, pour mettre la main sur le gène Atlantis. Entre un nouvel allié et un journal personnel très ancien, l’on découvre simultanément avec Kate que le génocide continuera si le fameux Dorian s’accapare du fruit des recherches de la scientifique. L’émotion à échelle internationale n’en devient que plus palpable. Ceci évidemment à l’amorce de la 3e partie, où l’affrontement final prendra place.
Conclusion
Haletant dans son mélange d’action et d’espionnage, où l’on marche sur un sol plus fragile que jamais et où les faux-semblants frappent à chaque instant, Le Gène Atlantis sait mixer les genres dans sa thématique aussi scientifique, que profondément humaine.