Critique du roman Les Prodiges de l’Empire #2 Shiang

Après avoir découvert l’univers dépeint par C.F. Iggulden au sein de Darien, la saga Les Prodiges de l’Empire se prolonge jusqu’à Shiang, à travers ce nouveau tome. Où l’affrontement entre les 2 cités semble inéluctable.

Shiang

Alors que le guerrier Taeshin nous fait pénétrer dans cette suite, en se rendant compte de toute sa douleur physique. L’homme peinent à se mouvoir. Alors que son impressionnante plaie très particulière, comme vous le constaterez par son rendu détaillé, ne parait pas pouvoir tenir encore bien longtemps. Il imagine déjà son futur peu aisé, mais continue de faire face, en se retrouvant emmené vers le seigneur Hong, par le fils de ce dernier. Cependant cette entrée matière de Shiang sera assez rapidement renversée. L’état de Taeshin se dégrade et son réveil suite à un malaise alors qu’il était aux côtés du seigneur, le fait se retrouver soigné par un spécialiste cherchant à aller plus loin que la simple médecine.

Ce dernier cherche des êtres humains pour ses expériences. Dont une grandiloquente, empreinte de pouvoirs surnaturels. Il reçoit toutefois une fin de non recevoir, surtout qu’il préférerait des éléments doués de certaines qualités et non de simples mendiants. Tout le monde n’ayant pas appris les pas pour devenir un guerrier Mazer. Le hasard fait ainsi bien les choses avec l’arrivée dans son antre de Taeshin. Ajouté aux autres cobayes, il espère malgré tout pouvoir mettre son plan en action. Et c’est là que tout est chamboulé, par un transfert de corps et d’esprit songerons nous en premier lieu. Néanmoins son instigateur en est le premier surpris. Et ne comprend d’ailleurs pas grand-chose à ce qu’il vient d’arriver.

Shiang

Revenus d’entre les morts, des esprits menaçants s’abritent au sein de ce que l’on appellera le nouveau véhicule de chacun. Mais évidemment, il faut penser au sens inverse… On ne vous en dira pas davantage sur cette frange de l’histoire. Qui est bien sûr loin de s’arrêter, toutefois en parallèle, l’aventure se développe également sur d’autres plans. La cité de Darien évolue et s’apprête à recevoir une visite non souhaitée. On n’apprend pas impunément la danse pour devenir Mazer et potentiellement faire de quiconque un tel guerrier. Pourtant, si vous avez lu le premier volume, vous connaissez un certain vieillard adepte de la pratique. Cela ne plaisant pas, lui sont envoyés les charismatiques quatre maîtres-lames de Shiang. Un quatuor vedette, tant son passage fait vibrer la foule acquise. Mais trembler les autres.

Conclusion

Continuant à placer ses pions sur divers plans, Les Prodiges de l’Empire #2 Shiang apporte en parallèle à son identité heroic fantasy, une folie expérimentale captivante.