Le manga de Kousuke Kurose, traduit par Fabien Nahban, tiré de l’histoire de Kumo Kagyu, aux personnages dessinés à la base par Noboru Kannatuki, voit la troupe s’agrandir durant l’épopée de Goblin Slayer T10 (Kurokawa). Pour son bien ?
La jeune noble guerrière tant recherchée par la bande lors du précédent volume et par ailleurs même récemment dans la light novel aussi publiée par Kurokawa, est désormais aux côtés de nos charismatiques héro(ïne)s. Dur de se faire une place parmi cette escouade aux caractères bien trempés et aussi différents les uns des autres. Mais néanmoins chacune de ses entités respire toujours la sympathie, à sa manière bien particulière parfois. Tout en s’avérant de formidables membres sur le terrain. Ce qui rend d’autant plus complexe la situation de la jeune femme. Cette dernière n’était autre que l’objectif d’une mission et n’est assurément pas à leur hauteur. Tout en ayant une haine viscérale des gobelins, après ses propres aventures. De quoi ne sûrement pas l’aider à s’accoquiner avec ce groupe, pourtant prêt à faire l’effort de la faire aller au mieux. Néanmoins, on imagine son ressenti.
Un contexte qui risque cependant de mettre en danger les plans pour venir à bout du mystérieux paladin gobelin. On suivra ainsi la formation et ses stratégies évolutives. Car si découvrir les tactiques s’établir s’avère très intéressant, avec toujours des précisions appréciables par rapport aux idées, on sait bien que l’exécution se déroule rarement sans accrocs. Accentuant encore cette facette, tant il s’agira de savoir rebondir. L’identité jeu de rôle en profite pour s’établir d’autant plus durant cette intrusion dans la forteresse ennemie. Notamment à propos des miracles et autres sorts. Des moments constamment accrocheurs et parfois drôles. Notamment avant d’arriver sur place, avec cette fameuse spécificité du froid et du peu de vêtements. Bien que l’on sache tant au travers de cette licence, que des RPG, que beaucoup de protagonistes n’ont pas froid aux yeux, ni ailleurs.
Goblin Slayer T10 continue en outre de révéler l’histoire façon roman. Dans l’éventualité où vous ne liriez encore la light novel évoquée plus haut, voilà un bonus qui pourrait vous y pousser. On bénéficie aussi à nouveau de strips rigolos et quelques pages colorées sur papier glacé, faisant grandement plaisir.
Conclusion
Les affrontements sanglants sont là, mais restent assez en retrait au cours de Goblin Slayer T10. Qui officie davantage dans le mental et les sentiments, en plus des identités stratégique et rôliste spécifiquement mises en avant. Des approches que l’on apprécie énormément, tant elles renforcent l’intérêt scénaristique et relationnel.