Début d’un autre pendant de la saga de Kumo Kagyu, traduit par Fabien Nabhan, le manga de Masahiro Ikeno Goblin Slayer Brand New Day T1, au design des personnages bien sûr par Noboru Kannatuki, nous dévoilera de nouvelles aventures, sanglantes et du quotidien. Soit directement du Crève-gobelins ou de personnages gravitant autour.
Avec un tel aventurier à proximité, ainsi que les sorcières, elfes, nains et autres, il s’avère tentant pour les jeunes peu expérimenté.e.s de demander conseil aux aîné.e.s. Dont notre aventurier phare. Cependant, il n’est pas le plus loquace, ni le plus avenant. Ce qui donnera lieu à certaines scènes rigolotes. Surtout par le duo en herbe qu’on suivra particulièrement au cours de cet ouvrage. On les verra galérer face à une menace moins pesante que celles qu’on peut connaître chez notre héros. Leurs interrogations seront nombreuses sur la marche à suivre pour évoluer et s’en sortir face aux dangers. Ainsi que pour mieux vivre, culinairement parlant.
Justement, un lien nous projetant vers la cuisinière, qui souhaitera faire plaisir au Crève-gobelins. Alors qu’elle ne le voit jamais manger après une quête. Tandis que les autres festoient dans une abondance de nourriture. Elle aussi y trouvera une quête la menant vers d’autres personnages. Une tendresse et à la fois une folie humoristique s’en dégagent.
Tranchant complètement avec la séquence violente de l’homme constamment sous son armure. On l’y verra dans un repaire songer à sa stratégie, tout en avançant. Mais surtout, ce pan nous révèlera l’envers du décor, avec les pensées compréhensibles d’un gobelin.
Conclusion
Tout en s’inscrivant pleinement dans les identités habituelles de la franchise, Goblin Slayer Brand New Day T1 offre de nouvelles visions importantes. Particulièrement ce passage dans la tête d’un gobelin, marquant pour quiconque suit la licence.