Chronique jeu de société Shards of Madness

La folie de Shards of Madness (Triple Ace Games/Joypie) de Liu Xiao et illustré par Robin Elliott, saura-t-elle vous emporter pour l’invoquer au travers d’une éventuelle nouvelle campagne de financement participatif ? Ou tout du moins en sollicitant les gens derrière ?

Shards of Madness

Depuis longtemps, des érudit.e.s travaillent en vue de percer les mystères des mythes de Cthulhu. Quitte à y perdre la tête, au propre comme au figuré. Enfin concernant cette seconde option, c’est sûrement le cas depuis un moment. Sans quoi jamais cette assemblée, de maximum 4 spécialistes, n’essaierait de libérer des créatures. Avec pour objectif, de devenir celle ou celui (voire en évoluant en équipe) atteignant la plus forte valeur en cumulant celles qu’elle ou il aura fait sortir. Un calcul s’effectuant soit après qu’une personne en détienne 6, enfin ce sont peut-être plutôt elles qui la détiennent. Soit quand un des paquets les contenant auparavant sera vide.

Pour l’instant, elles restent bloquées derrière des portes scellées mystiquement. En vue de leur ouvrir, on devra en retirer l’intégralité des cristaux, aux coloris aléatoires. Cinq au départ, mais évoluant au fil des mouvements. Lors de notre tour, on effectuera une action parmi 3. La première possibilité étant justement de collecter un de ces éléments. Au choix selon 3 diverses méthodes. Soit simplement un à récupérer sur les 2 portes adjacentes. Ou bien sur une de celles-ci, on pose un cristal de notre main, à échanger contre une unité de chaque type différent qui y figure. Sachant que s’accaparer des coloris de certaines sortes, qu’on en veuille des identiques ou une pluralité, servira par la suite.

Shards of Madness

Justement, l’ultime moyen est d’y placer un cristal et d’y récolter ceux de la même couleur. Quand on libère une ou des portes, on y piochera 2 cartes et, après les avoir regardées, choisira celle à placer dans son Altar, dont on pourra user de la capacité quand on le souhaitera. Tandis que la seconde restera en retrait, mais pourra rejoindre ce lieu. Puisqu’au bout de 3 de côté, on en sélectionnera une à inclure à l’Altar. Et on rafraîchit de 5 cristaux la porte à nouveau fermée.

Au lieu de collecter, on peut privilégier de convertir nos cristaux en mana. Soit 2 à 6 de genres distincts, un seul à conserver sur le chiffre correspondant de sa piste disque. Soit 2 à 5 semblables, nous offrant un bonus d’un point sur notre traqueur. Ces points qui nous serviront pour appeler les fameuses créatures. Ainsi que des grand.e.s ancien.ne.s, des personnes adoratrices du culte ou encore se servir d’objets, comme précédemment suggéré. En l’occurrence, la 3e action envisageable.

Shards of Madness

Maintenant que votre partie est terminée et par conséquent que les forces occultes ont détruit le monde, pas facile de trouver des concurrent.e.s à Shards of Madness. Heureusement, on peut également participer face à un adversaire virtuel, Leo le Doyen. Avec des mécaniques à suivre pour le faire jouer.

La cinquantaine de cartes dessinées par Robin Elliott, représente des légendes plus ou moins réputées de cet univers, selon vos connaissances. On adore les écrits d’Howard Phillips Lovecraft, comme vous pouvez le constater au travers de moult de nos articles. Alors retrouver ces personnages dans un style encore différents, ici à la sauce fantasy colorée, néanmoins au sein d’une sombre atmosphère, nous fait d’autant plus plaisir. L’originalité nous happant, en plus de leur qualité.

Conclusion

La folie douce en tant que jeu rituel de Shards of Madness, nous entraîne vers celle beaucoup plus démentielle de son accroche évidente. Un système de gain de ressources qu’on comprend en un clin d’œil de Shoggoth, à la stratégie fine, pour savoir qui mérite de faire sombrer la planète.