Chronique manga Dans l’ombre de Creamy T2

Ayant tellement adoré le volume N1 du nouveau manga Creamy Mami d’Emi Mitsuki, on attendait avec impatience Dans l’ombre de Creamy T2 (Kurokawa), traduit par Xavière Daumarie. En espérant qu’il nous mettra lui aussi des étoiles plein les yeux.Dans l'ombre de Creamy T2

Sa tentative lors du précédent tome lui ayant confirmé que Yû Morisawa et Creamy ne sont absolument pas une seule et unique personne (quelle naïve…), Megumi Ayase va pouvoir lâcher du leste, par rapport à la fille de la boulangerie. Voire même accepter progressivement que la nouvelle idol de Parthenon Productions est meilleure qu’elle.

Toutefois, elle n’accepte pas que sa concurrente bénéficie de toutes les opportunités considérées comme les plus intéressantes. Tandis qu’elle doit se contenter de publicités moindres, la mettant davantage dans des situations ridicules, que rêvées. On la verra d’ailleurs en tournage, et même lors de ses songes en amont, nous montrant le décalage par rapport à sa carrière d’avant. Avec un certain énervement de sa part et énormément d’humour pour nous, en parallèle au côté triste et mélancolique qui en ressort.

Car effectivement, Dans l’ombre de Creamy T2 se montre également bouleversant sentimentalement. Et particulièrement au niveau mélancolique comme évoqué, puisqu’on suivra un long passage dans le passé de Megumi et ses débuts. Une époque où jamais elle n’aurait giflé Shingo, alors jeune producteur croyant plus que tout en elle.

Et on n’en arrive même pas encore au point où la jalousie des autres s’abattra sur elle. Alors que la sienne envers la petite nouvelle, suinte de partout. Acceptera-t-elle la terrible proposition de Snake Joe pour la faire tomber ? Ce dernier ayant une idée particulière en vue d’obtenir sa véritable identité.

Conclusion

Perdurant dans ce mélange d’humour et de dureté, en nous dévoilant un terrible monde de la J-Pop et tout bonnement du show business, Dans l’ombre de Creamy T2 nous happe en un clin d’œil. Comme le font ses chansons avec le public.