La puissance de l’arrivée de la licence d’Hasbro chez Kurokawa via son label Kuropop, fut au moins aussi percutante qu’une course urbaine entre 2 robots transformables géants. On en espère autant de sa suite, The Transformers Gloire à Mégatron T2. Au scénario de Shane McCarthy, traduit par David Guelou, illustré par Guido Guidi, EJ, SU, Robert Deas et Emiliano Santalucia. Avec aux couleurs Josh Burcham, Kris Carter, James Brown, Robert Deas, Felix Serrano et à l’assistanat des couleurs Benjamin Maier.
Les mystères planaient autour du premier épisode, au même titre que la double menace envers la Terre. Celle des Decepticons et celle des gouvernements en eux-mêmes. Prêts à des sacrifices ne les concernant évidemment pas.
De Cybertron à la Terre, les esprits s’échauffent et les voiles reposant sur les secrets se soulèvent. Entre le traitre tant recherché du côté des Autobots. Où les esprits s’échauffent à cause, voire même au-delà, de cette situation. Avant de découvrir de qui il s’agit, pour nous guider vers une certaine dramaturgie sur le pourquoi du comment.
Celle-ci déjà forte jusque-là dans ce camp. Avec des tensions semblant démontrer que pour l’instant le plus gros problème n’est pas le manque de ressources. Ni même l’annihilation de la population terrienne par celui rival. Mais bel et bien l’atmosphère entre eux. Optimus Prime réussira-t-il à les apaiser ? Tout en motivant également les autres ?
D’autre part, tout ne va pas non plus comme sur des roulettes pour les Decepticons. Qui à l’intérieur même de leurs rangs, voient une dissension se créer, face aux agissements de Megatron. Qui s’en sortira avec le pouvoir ? Cette friction se répercutera-t-elle sur leurs ambitions, en causant leur perte ?
On vous laisse là également la surprise, bande de petit.e.s humain.e.s ressemblant à celles et ceux tentant de survivre à l’invasion. Avec une arme que la bande se formant pour lutter au front, recherche pour avoir certes une chance face aux robots géants de lumière et d’acier. Mais simultanément à l’éventuelle éradication de cette menace, éviter que cette partie du globe ne soit rayée par des instances mondiales. Elles toutefois bien en sécurité loin de là.
Au sein de la galerie suite à l’histoire, on retrouve divers types de dessins. Affiches, illustrations de différents genres… Avec au menu moult illustrations de Casey Coller avec à la coloration Joana LaFuente, plusieurs travaux de Trevor Hutchinson, Guigo Guidi avec toujours des croquis conceptuels et enfin Don Perlin.
Conclusion
En marge des batailles, ce sont surtout les problèmes au sein même de chaque camp qui font l’identité de The Transformers Gloire à Mégatron T2. Mettant sur la table des sujets forts, aux tons dramatiques. L’ensemble porté par de somptueux visuels, entre puissance, dynamisme, ambiance sombre et effets lumineux explosifs.