Arrivant des airs pour se poser sur nos perchoirs à jeux de société, Piafs (Funforge/Lookout Games) de Matt Riddle et Ben Pinchback, illustré par Mike Langman, a bien envie de nous faire entonner « Ouvrez ouvrez la cage aux JDS… ».
Cette expérience nous permettra d’aider les oiseaux à n’avoir plus aucune difficulté à se nourrir et à vivre leur vie personnelle. Tout du moins c’est ainsi qu’on l’entend. Par l’histoire qu’on met en place de notre propre chef. Alors que dans la réalité, de moins en moins de ces animaux peuplent la Terre. Simplement à cause de notre population détruisant tout et la nourriture qui se raréfie. Heureusement ici elles et ils auront l’occasion de se régaler à la mangeoire. Toutefois, il y a beaucoup de monde aux portillons (2 à 2 joueuses/eurs, 3 à 3 ou 4) et les places sont rudes à s’accaparer. Mais le but étant de rassembler de notre côté des couples, qui pourront donc socialiser davantage, et des graines, on sait ainsi qu’elles et ils n’auront plus de manque. Une réunion qui nous rapportera des points, en vue de remporter le jeu quand même.
Les 2 à 4 drôles d’oiseaux que nous sommes débuteront avec une main de 4 cartes Oiseau. Celles-ci servant à en inclure un lors de notre séquence, à proximité d’un perchoir autour de la mangeoire. Sauf que comme nous l’indiquions, du monde est attiré. Par conséquent, on peut se retrouver loin dans la queue, pendant qu’un animal se régale. Cependant notre caractéristique force peut faire la différence. Car dans le cas où celle seule qu’on vient de jouer ou cumulée à celle de l’oiseau ou des autres oiseaux attendant à cet endroit, est supérieure à celle de celui mangeant, ce dernier partira dans notre « collection ». Avec, vous l’avez compris dans cette dernière, la nécessité d’associer des oiseaux féminins et masculins d’un même type. Ainsi que de même valeur en points.
Dans cette situation, on récoltera en outre une graine précise parmi les 4 visibles. Ceci par rapport à sa position. Correspondant à la différence entre la force de l’animal/des animaux au sol et celle de celui qui vient de partir du perchoir. On jouera donc au mieux par rapport à ses forces en présence. En vue de récupérer la graine la plus intéressante pour notre paquet de score. Si l’écart est d’au moins 5, on tire une carte de la pioche mangeoire. Attention, parfois un malus peut accompagner la graine ou on peut en tirer un directement. Soit l’écureuil, qui vous verra vous défausser de deux graines, sélectionnées au sort par un.e adversaire. Ou un corbeau, vous faisant perdre un oiseau dans votre catégorie la plus remplie.
Et cette phase personnelle perdure, tant que la/le perché.e de la nouvelle comparaison doit partir. Cependant, parfois on gagnera mais sans empocher de graine, car elles ne sont pas renouvelées durant notre tour. Dès que la/le perché.e en cours possède une force supérieure ou égale, on passe à la/au joueuse/eur suivant.e. Après avoir envoyé éventuellement une carte de notre main dans notre collection. Si on le désire et uniquement si sa force est équivalente ou moindre, à celle de l’animal qu’on vient de placer dans la file.
Avant de transmettre le témoin, on complète sa main. Puis la piste de 4 oiseaux visibles (où on peut en choisir pour ce faire, tout en picorant dans la pioche face cachée si on veut) et les graines visibles de la mangeoire. Éventuellement accompagnées de malus, si on en tire un, il s’adjoindra à une colonne dédiée, grimpant là aussi jusqu’à 4. Et quand la réserve de graines est vide, la conclusion se déclenche. Demandant juste à quiconque aurait joué un tour de moins, de terminer.
On passera alors au décompte des points. Provenant des paires des 2 sexes de même force, de la majorité d’oiseaux pour chaque espèce et des valeurs des graines. Mais en parlant de valeurs, celles des oiseaux dessiné.e.s par Mike Langman sont les plus grandes de Piafs. Un tel charme, des êtres si mignon.ne.s et en plus, un aspect informatif. Car on sait à quel point la plupart des gens n’observe plus les animaux et la nature et n’y connaît rien. Soit un bon moyen de les reconnaître dans la réalité.
Conclusion
Collectionner les oiseaux peut s’avérer une bonne chose, mais juste dans un jeu tel que Piafs. Où la gestion de main au niveau ludique, s’avère aussi importante que le message du besoin de nourrir les animaux extérieurs. Tout en les admirant au travers de ces cartes. Donnant envie d’en faire autant en vrai, en s’amusant avec Piafs en pleine nature.