Déjà terminée chez Bragelonne en grand format, la franchise de Brent Weeks, traduite par Olivier Debernard, voit désormais sa conclusion passer à la moulinette pour réduire sa taille. L’ouvrage Le Porteur de lumière T6 Le Blanc incandescent– Seconde partie – Poche, débarquant notamment pour quiconque l’aurait raté entre-temps.
Enfin si vous l’avez volontairement esquivé pour une question de place, certes cet exemplaire sera moins grand. Une large poche s’avèrera cependant nécessaire. Si vous prenez le terme au pied de le lettre. Et encore via l’éditeur français, on a droit à cette découpe en 2 pans du final. La série est pléthorique et cette édition de la conclusion ne déroge à la règle. Bien entendu l’atout du prix plus bas sera lui l’argument supplémentaire de cette version, qui pourra faire pencher la balance. Par rapport à sa prédécesseuse sortie il y a 1 an.
Sur au-delà de 700 pages aux évènements toujours aussi troubles et de nombreux revirements au travers de tonnes de situations, aux multiples embranchements, on ressent un ton beaucoup plus action. Cette dernière ample séquence de la licence, usera toutefois à nouveau de sa teinte épique et émotionnelle. Un peu d’humour aussi, mais il faut se calmer étant donnée la situation.
Néanmoins, on ressent à quel point le grand final approche. Avec la terreur de plus en palpable au niveau du pouvoir du Roi blanc, proche de faire main basse sur la Chromerie. Ce qui suite aux épopées des principaux personnages « bons », dont on suit les cheminements de chaque, nous mènera véritablement vers des affrontements omniprésents. Ni une bonne, ni une mauvaise chose. Simplement un choix, qui saura quand même créer de l’étonnement en sein. Ne partant pas dans des combats à la longue durée, en ne pimentant que rarement l’expérience à partir de là.
Et en parlant d’affrontements, Gavin Guile en aura lui un totalement nébuleux dans son contexte. En parallèle au terrible choix qu’il a dû faire. Et en fin de compte, encore un complexe vers lequel se lancer. Mais pour retrouver celle dont il est épris, il a beau se retrouver torturé en lui-même, il s’avère capable de tout.
Conclusion
Explosive et à la fois sensible, Le Porteur de lumière T6 Le Blanc incandescent– Seconde partie – Poche s’avère une fin soignée et profonde, à l’instar de la saga.