Prochainement de retour sur Kickstarter, Rogue Angels – Legacy of the Burning Suns (SunTzuGames) d’Emil Larsen, illustré par Dinulescu Alexandru, Linggar Bramanty, et Przemek Kozlowski, avec en plus Victor Sanz au design graphique, nous propose déjà un prototype. De quoi découvrir ce qu’il en est de ce projet, prenant place au sein de l’univers de Burning Suns, autre jeu de l’éditeur. En vue d’éventuellement vous donner envie de le soutenir durant son financement participatif.
Moult aventures nous attendent afin de secourir la galaxie ! Justement, cette donne s’avère à l’épicentre de Rogue Angels – Legacy of the Burning Suns. Une douzaine de campagnes, à forte identité narrative, nous attendent. Peut-être davantage après le crowdfunding, voire au-delà encore via des documents à télécharger… Désormais, on n’évoquera plus le fait que des éléments peuvent évoluer, bien qu’a priori pour le meilleur.
Quoi qu’il en soit, cela propose déjà un paquet de missions, chacune prenant environ 1H30/2H. En soulignant qu’on peut mettre en pause pour autant de temps qu’on le souhaite. Tant qu’on conserve le plateau avec les objets dessus, nos avancées statistiques, là où on en était de l’histoire… Et les rejouer différemment, avec leur pelleté de buts : saboter, secourir des civil.e.s… Surtout que des conditions de défaite existent parallèlement.
Une épopée coopérative, dans laquelle on pourra s’engouffrer en solo, mais avec 2 personnages distincts. Ou jusqu’à 4 personnes, en déterminant son héroïne ou héros parmi les 3 enveloppes qu’on aura soi-même tirées. Sauf si on veut partir au pif. Chaque enveloppe contient le nécessaire du protagoniste, avec son pion, ses cartes, son plateau… Bien sûr, chacun possédant ses propres habiletés et statistiques, on s’organisera au mieux en vue de remplir les quêtes. Ces dernières se développent au sein d’un plateau qu’on organisera selon les directives. Avec tel.le.s ennemi.e.s à placer à tels endroits, en l’occurrence autant que nous sommes d’unités. Mais aussi l’installation de portes et autres. Et à force d’objectifs, on atteindra des paliers de l’histoire. Qui nous feront procéder à de nouvelles mises en place, nous proposeront des scènes scénarisées…
Lors d’un tour, tout le monde jouera une fois, sans ordre prédéterminé, la coopération fera le boulot. Avec l’opportunité d’accroître ses moyens, par ses jets de dés, à la quantité signalée par sa carte. On pourra ainsi renforcer sa défense en bénéficiant du bouclier, améliorer une valeur, se déplacer davantage… Et selon les résultats accumulés, on aura l’opportunité de les établir entre nos diverses possibilités sur le terrain, par le biais de la carte action jouée. En plus de potentiellement glaner de nouveaux lancers de dés, en augmentant sa spécificité concentration. Suite à un.e joueuse/joueur, l’opposition accomplira ses actions, conditionnées par un tas de points expliqués dans le livret. Tant pour ses déplacements, que ses offensives.
Trois types de cartes action existent. Les déplacements, en usant des points dont on dispose, ouverts à l’orthogonal et aux diagonales, demandant d’arriver sur un emplacement libre. Beaucoup étant obstrués. Avec même des pièges explosifs, servez-vous en ! Ce qui nous amène vers le 2e genre : interagir, avec des protagonistes, structures et systèmes informatiques.
Interactions envisageables par rapport aux conditions de placement de chaque catégorie. Ainsi pour ouvrir une porte ou pirater, le contact sera différent de la ligne de mire par rapport à un.e adversaire ou la proximité avec un.e compagnon.ne. On interagira avec les objets en combinant des jetons, qu’on piochera dans le sac. Plus ou moins selon ce qu’annonce la carte. Concernant les rivales/aux, on leur retirera progressivement leur(s) éventuel(s) bouclier(s), puis des points de santé, en corrélation à la valeur de l’élément joué.
Enfin, la caste effet, octroyant des bonus. Eu égard à l’identité de la carte, on aura l’occasion de pousser le curseur de plusieurs donnes. Attention à notre placement de tels éléments dans notre liste d’effets en jeu. Ceux-ci se décalant d’une place si, au terme de son tour, on décide de se reposer. Une bonne chose pour remettre notre membre d’aplomb, mais défaussant la carte à l’extrémité.
Le plateau avec accessoires pour l’agrémenter selon les scenarii, puis notre avancée dessus en se planquant avec les murs, rendent l’exploration SF à la saveur flippante encore plus tendue. Et crédible, tant on a de véritables portes et personnages. Prolongeant l’effet, les figurines cartonnées viennent sous la forme de silhouettes, correspondant aux protagonistes aux fantastiques visuels (de même pour les cartes), et non de rectangles. Avec des poses dynamiques très différentes.
Conclusion
D’une immense attirance physique, impactant réellement sur l’atmosphère et le ludique, lui-même très profond, Rogue Angels – Legacy of the Burning Suns doit assurément rester sur vos radars pour son futur Kickstarter.