Parmi les séries à succès chez Bamboo Edition écrites par Christophe Cazenove, ici avec Philippe Larbier au dessin, ainsi que Mirabelle et Alexandre Amouriq aux couleurs, voici le retour de celle à l’humour légendaire, avec Les Petits Mythos T13 À Troie, on lâche tout !.
Conservant leur identité gaguesque évidemment, les mythos n’hésiteront jamais à user de vraies histoires à leur sujet. Enfin vraies… Du fantastique de la mythologie gréco-romaine ! Avec Zeus, ses enfants terribles de la Grèce Antique, mais également des légendes romaines. Notamment via l’oracle et autres prédictions faisant le lien et apportant des séquences très drôles.
De multiples anecdotes mythiques serviront de tremplin à la rigolade. Comme Achille exilé, voire exilée, par sa mère auprès de filles, pour lui éviter la guerre de Troie. Cette dernière d’ailleurs plutôt fil rouge de cette bande dessinée. Créant un liant évident entre la Grèce et Rome. Avec un défilé de personnages tous plus farfelus les uns que les autres. Souhaitant esquiver la bataille ou au contraire y foncer tête baissée alors qu’il ne vaudrait mieux pas. Ou encore leurs relations, façon exacerbée dans la drôlerie. Dont Totor le Minotaure, paraissant vraiment le seul à ne pas être complètement craqué dans cet univers. Capable ainsi de créer un décalage d’autant plus humoristique.
L’éventuel talon d’Achille de cette B.D. ne s’avèrera le fait que les anecdotes employées, se retrouvent balayées par les gags inventés. Au contraire, ils donnent même envie de se pencher dessus, créant la curiosité par leur approche. Cela tombe bien car, comme souvent chez Bamboo, on bénéficie d’une facette explicative. Ici en fin d’ouvrage, Anaïs Magne, professeure de lettres classiques, revient sur plusieurs personnages et éléments de la mythologie romaine.
Conclusion
Amusement en pagaille, en sachant employer des légendes pour mieux les retourner, avec Les Petits Mythos T13 À Troie, on lâche tout !. L’ouvrage officie par ailleurs tel un cheval de Troie, en faisant entrer de l’instruction mythologique.