Médicament contre la morosité, la licence de Yasuhiro Kano, traduite par Pierre Giner, continue sa prescription avec Kiruru kill me T4 (Kurokawa). Un traitement toujours efficace ?
La délicate situation dans laquelle se trouvaient Kiruru Akaumi et Nemo Aoi au terme du dernier numéro, reprend de plus belle. Sans vous en révéler le dénouement, la folie touchante en découlant, pourrait faire flancher la première au niveau sentimental. Nul besoin pour le second, lui déjà complètement accro. Mais si la gent féminine a tendance à s’avérer aussi attachée à lui qu’il l’est de la jeune assassine, c’est désormais un jeune homme qui ne le lâchera plus. Forcément à sauver quelqu’un, il risque de vouer allégeance à son bienfaiteur. Et ce criminel de gang n’en rendra l’histoire que plus délirante dans ses extrêmes.
Ses propositions pour en faire le chef tout puissant de la bande, dépareillent d’ailleurs énormément par rapport à la situation de notre héros et son empire pharmaceutique. Ce dernier qui prépare une publicité pour une crème solaire. Quoi de mieux pour son boss, que de se rendre sur le tournage à Hawaï ? En compagnie de son meilleur ami Hidemitsu, jamais le dernier pour mettre les pieds dans le plat ! Car évidemment ce trajet en avion ne pourra s’exécuter sans Kill, ayant su se faire embaucher comme hôtesse de l’air.
Pas sûr qu’elle ait rêvé toute sa vie de ce métier, mais finalement Nemo risque de la faire décoller davantage. Surtout grâce/à cause de son fidèle compagnon. Une séquence tordante en plein ciel ! Un tome qui nous en apprendra également beaucoup sur le mystérieux assistant Kiyoshi. Et mettra dans les pattes de notre « couple », une actrice n’ayant pas froid aux yeux. Enfin surtout son agente la guidant et par ailleurs aussi drôle, qu’inquiétante, avec l’échelle de popularité qu’elle lui présente.
Conclusion
Kiruru kill me T4 fait perdurer la bonne marrade de cette série ! On en reprendra une dose dès que possible.