L’adaptation en manga par Jay., de la série télévisée écrite par Mark Gatiss et Steven Moffat, traduite par Fabien Nabhan, vient à nouveau proposer des jeux de l’esprit, mais également du cœur, avec Sherlock T5 Un scandale à Buckingham – Partie 2 (Kurokawa). Quelqu’un.e réussira-t-iel à débloquer cette partie de l’anatomie d’Holmes ?
La troublante Irene se jouerait-elle du plus grand des détectives ou bien serait-ce l’inverse ? Voilà finalement la réelle principale intrigue de cette épisode. Même si le portable de la jeune femme qu’il tente de pénétrer, s’avère également l’objet de tous les désirs. Malgré toutes les précautions prises par celle-ci, afin que personne ne puisse en exfiltrer les informations. Celles-ci qui pourraient bien créer un drame presque sans précédent. Une affaire qui nous offrira davantage qu’un clin d’œil, à un agent au service de sa majesté d’Angleterre.
Et en parlant de la sécurité du royaume, Mycroft sera également assez présent. La rivalité entre les 2 frères aidera-t-elle pour s’immiscer en son sein et en tirer parti ? Ou au contraire, sont-ce ces deux-là qui s’en serviront pour retourner la situation ? Question complexe que l’on se pose toujours chez cette licence et insufflant continuellement une intrigue annexe, mouvementant l’ensemble. Idem à la relation entre Watson et Sherlock Holmes. Tant par le dédain se dégageant constamment chez le second. Mais le premier sait bien plus souvent viser juste, que son binôme ne souhaite le laisser paraître. La principale dose d’humour ressortant généralement de ce numéro de duettistes. Pouvant devenir un triangle sentimental, en y incluant Irene. Et s’interroger sur qui des 2 tient le plus à l’enquêteur au flegme légendaire.
Conclusion
Si les protagonistes de Sherlock T5 Un scandale à Buckingham – Partie 2 se posent constamment de nouvelles questions, notamment sur les agissements d’autrui, on en a surement davantage encore se bousculant dans notre esprit. Le suspense relationnel et celui sur les moyens par lesquels Holmes résoudra les secrets, ou pas, étant constamment au menu, au même titre que d’amusants sarcasmes.