Chronique jeu de société Star Wars – Le Palais de Jabba

Version science-fiction du jeu Love Letter de Seiji Kanai, à l’enrobage de la franchise de Lucasfilm dont vous vous doutez, Star Wars – Le Palais de Jabba (Z-Man Games/Asmodee, à l’adaptation française d’Edge Studio) de Justin Kemppainen, demande de lutter contre tout le monde, afin d’atteindre un objectif commun, mais surtout pas collectif.

Star Wars - Le Palais de Jabba

Chaque partie de SW – Le Palais de Jabba, se découpera en plus ou moins de manches. Dont la victoire personnelle de l’une, octroie un jeton à sa/son/ses gagnant.e.s. Sachant que selon la quantité participant.e.s de forces de la lumière ou obscures, de 2 à 6, il faudra en remporter une quantité différente pour être déclaré.e grand.e vainqueur.e. Au fil des manches, on relancera systématiquement la même mission. Néanmoins le hasard des tirages et les tactiques évolutives selon ce qu’on détiendra en main, bouleverseront toujours la donne. Le but étant, soit de rester seul.e en jeu. Soit de remplir la condition (potentiellement on peut s’avérer plusieurs à réussir) de la carte mission lorsque la pioche sera vide.

Celle-ci contenant des cartes personnage, aux attributs distincts. Leur valeur s’avèrera déterminante pour rester en course. Exemple concret, si une capacité élimine la personne possédant la plus faible valeur, c’est un mauvais plan si on est dans ce cas. Mais il existe bien d’autres subtilités dans les approchées numériques. Vous l’aurez compris, ces éléments bénéficient en outre de pouvoirs, forçant des actions pouvant éjecter du monde. Chewbacca permettra de déterminer un.e adversaire, qui si elle/s’il est en possession d’une carte affiliée au palais, inférieure à 5, sortira de la manche. D’autres offrent le moyen de jeter un œil chez autrui, voire d’échanger sa main à l’instar de Lando Carlissian.

Star Wars - Le Palais de Jabba

Leia elle a l’opportunité de piocher 2 cartes et de sélectionner laquelle des 3 on conservera. Puisque l’on débute avec 1, en saisit une autre au début de chacun de nos tours et doit en jouer une. Les 2 autres suite à un tel effet, repartant dans le paquet face cachée. Une particularité non banale, car Star Wars – Le Palais de Jabba s’appuie sur la comptabilisation. Tout le monde dispose d’un repère en vue de connaître les caractéristiques et la quantité des types de personnages. Et lorsque l’on joue et défausse une carte, elle reste face visible. Pas de pioche renouvelée. Et donc la possibilité de compter les cartes comme au poker. En distinguant en plus ici directement ce qui est passé, pour affiner sa stratégie. Ce qu’agrémente le mystère de la carte à aléatoirement dissimuler en début de partie. Laissant continuellement un doute et approfondissant la saveur déduction.

Les accros de la saga de George Lucas, au-delà de la conception graphique de Jasmine Radue et Samuel R. Shimota, profiteront des illustrations de Jacob Atienza, Tiziano Baracchi, JB Casacop, Anthony Devine, Michele Frigo, Audrey Hotte, Tomasz Jedruszek, Atha Kanaani, Yigit Koroglu, Sam Lamont, Mike Nash, Paolo Puggioni, Scott Schomburg, Ryan Valle et Matthew Zeilinger. Délivrant de nombreuses images des protagonistes, beaucoup d’autres étant au menu. Ainsi que pour représenter les missions. Les épais jetons amèneront également leur touche propre à la saga de SF. Et pour couronner le tout, un très joli pochon en vue de l’emporter partout, tant il est simple à mettre en place.

Star Wars - Le Palais de Jabba

Conclusion

Jeu d’ambiance possédant un bon soupçon de stratégie rapide, Star Wars – Le Palais de Jabba a su reprendre des mécaniques plaisantes, tout en réussissant à y apposer son monde. Sa très lointaine galaxie même, avec une bonne dose de bluff. Alors faites comme Han et tirez en première/ier… les cartes adéquates !