Publiée en 1907, la première édition de l’ouvrage psychologique et philosophique de l’un de ses plus reconnus activistes, déjà à l’époque, connait une nouvelle vie. Le Pragmatisme de William James, sortant dans la collection KuroSavoir de Kurokawa, via une adaptation en manga d’Hiromi Iwashita, traduite par Mathilde Vaillant.
Pour transmettre l’identité de cet aspect comportemental au lectorat, c’est une histoire en plein far-west dont on poussera les portes battantes du saloon. « Essayez, et si ça ne fonctionne pas, trouvez un autre moyen ». Un leitmotiv que Jack, partagera avec la ville dont il se retrouvera très vite shérif.
À peine débarqué après avoir sauvé le jeune pasteur, le mystérieux et truculent homme saura se faire populaire. Entre sa légèreté le rendant sympathique. Et à la fois ses qualités pour faire face aux menaces. N’ayant aucunement peur et s’avérant une fine gâchette.
À travers lui, c’est un apprentissage sur les moyens de réussir un objectif, qu’apprendront les personnages au fil de leurs discussions. Mettant particulièrement en avant les lois et leurs diverses lectures, aux États-Unis lors de la seconde moitié du XIXe siècle. La conquête de l’Ouest non sans heurts envers le peuple indien et celle de la guerre de sécession, seront ainsi évoquées, en comparaison aux problématiques de ce lieu.
Essentiellement par la règle concernant l’appartenance d’une terre. Voyant les agricultrices/eurs travailler dur, devoir survivre avec le poids de brigands pesant sur leurs épaules. Visant a priori la récupération des champs, mais la réalité n’est pas aussi simple. Tout comme la personnalité de notre héros.
Conclusion
Western empli de sentiments et d’action, Le Pragmatisme est parallèlement garni de réflexions entre psycho et philo. Aisément transmises par ce scénario très touchant.