Puits d’inspiration plurimédias, Howard Phillips Lovecraft .l’est notamment pour des B.D. ! À l’instar de L’Appel à Cthulhu (Black River), à l’original concept de Norm Konyu et traduit par David Guelou.
Via l’astucieux jeu de mots de son titre, déjà palpable dans sa version originelle devenu A Call To Cthulhu, nous comprenons que cette fois, ce n’est pas le monstre qui lance son appel psychique. Au contraire, le plus symbolique des Grands Anciens, se trouve joint par un humain.
Ce dernier plutôt remonté, le sermonne comme il ne l’a sûrement jamais été. Au téléphone, on lui assène moult reproches et quolibets. Alors qu’il était tranquille, chez lui à R’Lyeh, un dimanche en pleine nuit.
L’homme derrière ce numéro inconnu, se trouve désormais tiraillé par les écrits autour de Cthulhu. Il enchaîne ainsi ses retours sur ces contes, en citant les références : intitulés, créatures, lieux… Des éléments valorisés en gras et visuellement. Avec un style envoûtant et peu commun, dont les échantillons numériques de peinture, s’avèrent particulièrement réussis.
L’approche graphique est d’ailleurs détaillée parmi les bonus. Au sein desquels on retrouve également, un interview de leur auteur, des informations sur HP. Lovecraft…
Conclusion
Surprenant dans son sujet, L’Appel à Cthulhu offre plus qu’un nouveau dérivé à cet univers. Une véritable nouvelle déviance, qui vous appelle à le découvrir.