Chronique roman Star Wars – La Force Vivante

Si la couverture de Scott Biel, à l’illustration d’Oliver Cuthbertson, vous rappelle un certain film de la saga, ce n’est pas pour rien. Star Wars – La Force Vivante (Pocket) de John Jackson Miller, traduit par Thierry Arson, étant une mise en abîme de l’un d’eux.

Star Wars - La Force Vivante

Vous l’aurez donc probablement deviné, il s’agit de La Menace Fantôme. Cette œuvre se déroulant un an, avant les événements de l’épisode 1. Le Conseil Jedi, bien que toujours volontaire afin d’aider tous les peuples, se trouve malmené.

La République Galactique, s’avère loin d’être exempte de tout reproche. Les magouilles en coulisses vont bon train et l’Ordre ne maintient plus la sérénité, dans de nombreuses régions. Ces dernières touchées par la famine et l’insécurité, voient leur peuple démoralisé survivre difficilement. Quitte à tout faire pour s’enfuir.

Les menaces sont partout, y compris lors d’un classique voyage vers Coruscant, pour Obi-Wan Kenobi et Qui-Gon Jinn. Où un trio, qui deviendra la caution rigolote de ce roman, s’en prend aux passagères/ers. Ce qui est loin de s’avérer une bonne idée, quand y figurent ce Padawan et son maître.

Cependant, même si leur intervention sauvent les gens d’une attaque, pour le compte d’un gang finalement non décidé, les félicitations ne sont pas de mise. Dur de croire en cette caste, lorsque l’on se sent lâché.e par sa protection.

Une réalité qui motive notre duo, à redonner confiance dans les utilisatrices/eurs de la Force. Avec la nécessité de rassembler les douze membres du Conseil, dont Yoda et Mace Windu, pour accomplir une action de proximité. En allant soutenir les gens sur Kwenn, alors que l’emblématique avant-poste Jedi sur place, devrait aussi disparaître.

Dans le même temps Zilastra, meneuse des Arpenteurs de Faille, réussit des vols très malins. Sa rage aussi forte, que son esprit est machiavélique, l’entraîneront à consolider les liens entre divers clans.

Ses plans étant fragilisés par cette rébellion Jedi et l’infiltration d’une Chevalier, l’alliance entre pirates s’avère une intéressante approche. Toutefois à travers elle, on ne découvrira pas qu’une basique méchanceté. De l’émotion ressortant bien plus tard, de celle qui est davantage qu’une pillarde.

Conclusion

On apprécie fortement quand les récits SW, insufflent principalement de l’humanité. Star Wars – La Force Vivante s’inscrit dans cette optique et situe avec réussite, son prolongement cinématographique.