Chronique bande dessinée Au coeur des terres ensorcelées

Le label Aventuriers d’Ailleurs de Bamboo Édition revient à… l’aventure justement ! Celle-ci nous faisant remonter vers les contes du folklore roumain, Maria Surducan s’étant inspirée de ceux répertoriés par Petre Ispirescu, pour sa B.D. Au coeur des terres ensorcelées.

Au coeur des terres ensorcelées

Notre jeune héros issu d’une fratrie de trois, dont le père est loin d’inspirer la sympathie, compte bien devenir celui réussissant à mettre la main, sur l’oiseau dérobeur de pommes d’or. Une drôle d’histoire même sur place, en entraînant finalement beaucoup d’autres tout aussi fantastiques, durant son parcours.

Puisque pour retrouver la trace du brigand, il s’en ira quérir des informations au sein des terres ensorcelées. Un lieu sur lequel tout le monde n’est en capacité de se rendre. Le garçon, en vue de poursuivre son défi, se trouvera ainsi missionné de part en part, en guise d’échanges de bons procédés. Lui pouvant aller où il le désire.

En tout cas plus ou moins, mais il bénéficiera tout de même d’aide durant son périple. La solidarité étant aussi importante dans cette épopée, que les trahisons.

Après la bande dessinée, est proposé une partie documentaire autour de Petre Ispirescu, écrite par Ioana Pelehatāi et aux dessins de Maria Surducan. D’ailleurs le style de cette dernière mêle habilement une approche ancienne, typée médiévale, avec une intensité notamment gestuelle et des technologies d’effets plus actuelles.

Conclusion

Formidable plongée dans les légendes slaves, couplée à des visuels très originaux, Au coeur des terres ensorcelées nous irradie par sa magie.