Chronique bande dessinée Fortuna T1 La demeure de passage

De l’alchimie réunissant Bayard et les Éditions Milan pour la formule Bande d’Ados, sort(ilège) une nouvelle série B.D. ! Fortuna T1 La demeure de passage, d’Élisabeth Jammes, dont la véritable magie n’est peut-être pas celle que l’on croit.

Fortuna - La demeure de passage

Dans l’objectif de devenir officiellement sorcières, les apprenties démonologue Belladona, herbologiste Mandragore et devine Fortuna, suivent l’instruction de leur mentor Bélombra.

Apprenant que l’examen n’est plus qu’à quelques encablures, il est temps pour toute la clique, le démon familier à la forme de corbeau Ignus et une intrigante boîte compris.e, de quitter la campagne.

Le quintet s’envolant littéralement vers la ville, pour y rejoindre la Demeure de Passage. Une maison magique, pratique pour se concentrer sur l’enseignement. Sans se coltiner les tâches ménagères, l’entretien du jardin… Cependant, derrière ce milieu surnaturel plutôt sympathique en les découvrant dans leur quotidien, se dissimulent de démoniaques menaces.

Fortuna doutant énormément d’elle, tant de ses capacités que de sa volonté de suivre cette voie familiale, risque d’en faire les frais. Surtout que sa mère lui met la pression et qu’elle voit ses camarades bien plus en réussite qu’elle. La famille et l’amitié, deux ingrédients surnaturels et tantôt magiques, tantôt maléfiques, bouillonnant dans le chaudron de cette aventure.

Conclusion

Pas une simple histoire de fantasy, Fortuna T1 La demeure de passage balaie des thématiques intimes. En outre d’un soupçon humoristique la rendant plus piquante. Les autres héroïnes possèdent par ailleurs de forts caractères. Que l’on a aussi vite envie de voir approfondis, via les prochains numéros.