Suite et fin du périple débuté par La cité des secrets, un des ouvrages ayant lancé le label Bande D’Ados des Éditions Bayard et Milan. La cité des illusions nous renvoyant dans le surprenant univers de Victoria Ying à l’écriture et au dessin, assistée à la couleur par Lynette Wong, sur une traduction de Sidonie Van Den Dries.
Le prolongement des aventures d’Hannah et Ever, n’a pour l’instant plus lieu d’être à Oskars. La cité sauvée, on sait toutefois que bien d’autres mystères se terrent à propos des sociétés secrètes, des Mégantics, mais également sur la disparition de Vash. Le père de la jeune fille décide de se rendre à Alexios, afin d’y joindre la société des Moineaux. Non sans emmener avec lui les 2 intrépides. Ce qui n’est pas forcément pour leur sécurité, tant on connait leur tendance à filer vers le danger. Et à la fois, les parents de la demoiselle ne sont sans ignorer leurs exploits. Si bien que l’on songe qu’il doit se dire qu’avec ces deux-là, les embarquer servira à davantage que les laisser avec son épouse faire des emplettes. Même s’il s’agit du programme imposé.
Évidemment, le duo partira vite à l’exploration de cette cité elle aussi à l’architecture phénoménale et emplie d’énigmes pour la comprendre. Mais également d’enfants aux particularités similaires, malheureusement proches de Vash le manipulateur. La dimension familiale et d’amitié se retrouvera pleinement au travers de ces autres orphelin.e.s. Notre héroïne et notre héros, devront leur ouvrir les yeux sur les réelles intentions de leur bienfaiteur. Pas la seule menace de ce volume par ailleurs.
Ce second tome exploitant la magie, tant dans son approfondissement de l’historique de leur monde, restant très nébuleux pour ses contemporain.e.s. Avec des légendes ne se transmettant quasi plus, elles-mêmes étiolées et variant dans leur finalité selon les provenances. La mécanique, rouage essentiel de cette série, sera toujours à l’honneur. Sans trop vous en dire, la facette super sentai avec du robot géant antique et fantastique, passera la démultipliée. De quoi impressionner visuellement, avec du combat dantesque.
Conclusion
Poignante aventure, avec un soupçon d’espièglerie, La cité des illusions lève le voile sur ses faux-semblants, pour un périple spectaculaire.