Chronique bande dessinée Les Rugbymen T20

Les scénaristes BéKa, le dessinateur Poupard et la coloriste Maëla Cosson, comptent bien nous surprendre par une chistera, tandis qu’on lira Les Rugbymen T20 (Bamboo Édition). Un titre de série devenant trompeur ici, pour une bonne raison.

Les Rugbymen T20

Effectivement, il ne s’agit d’une vaste fumisterie de leur part ! Au contraire, ce numéro met davantage encore en avant les rugbywomen. Ce qui est très appréciable humainement parlant, puisqu’il n’y a pas que les bonhommes qui pratiquent l’ovalie. Mais également scénaristiquement, par l’ouverture d’un panel humoristique plus grand. Avec des caractères, situations et tracas se différenciant de leurs collègues mâles. D’ailleurs les 2 camps peuvent se confronter et une idée plutôt maligne a été utilisée pour le sketch de la mêlée entre les joueuses et les joueurs.

Si volontairement des clichés sont employés pour forcer le trait gaguesque, la B.D. sait s’en jouer. Au lieu de tomber dans la facilité éculée et pourtant appréciée par le plus grand nombre. Cette frange qui ne comprendra sûrement pas les subtilités d’ailleurs. Un fil rouge nous fera même redécouvrir les contes, à la manière rugby. Quand la maman réinvente à sa sauce ces histoires, pour les rendre plus ovales certes, mais aussi davantage intéressantes que les versions édulcorées. Ainsi que très drôles !

Justement en parlant des jeunes, elles et ils seront à l’honneur aussi. Surtout Laurette et Arthur, désirant suivre le chemin, au sens propre, et les conseils de Sébastien Chabal. Ce dernier étant convié dans l’album.

Conclusion

On ne risque pas de plaquer Les Rugbymen T20, tellement il nous amuse ! Et comme on dit : lectorat qui rit, lectorat à moitié dans le rugby.