Parallèlement à Comme des papillons chez Grand Angle, Bamboo Édition vient se mêler aux ouvrages bottant en direction de la Coupe du monde de rugby 2023. La B.D. Les Rugbymen T21 On est chez nous, alors d’entrée on joue chez eux ! de BeKa, dessinée par Poupard et aux couleurs de Maëla Cosson, tentant un drop avant l’ouverture de cette CDM.
Les rivalités valent pour un peu toutes les équipes en sport, souvent en y mêlant maladroitement l’histoire. Toutefois concernant le ballon ovale, l’adversaire N1 pour la France est clair : l’Angleterre ! La confrontation avec la perfide Albion se retrouve d’ailleurs immédiatement, avec une enquête sur une sombre histoire de vols de coq. Un ton mystérieux très amusant, nous laissant investiguer aux côtés des héros de cette entrée. Dont un certain Sébastien bien connu du milieu. L’anglais sera-t-il l’évident coupable ? Pas si élémentaire mon cher Wilkinson.
En attendant de suivre la compétition internationale, les Paillettes et le PAC s’entraînent dur à Paillar. Avec comme ingrédients les nouvelles facettes de la discipline. L’ovalie est d’ailleurs réputée pour ses fréquents changements de règles. Avec en plus les spécificités propres à chaque tournoi et championnat, créant des incongruités dans la réalité, en attendant de les assimiler. Une particularité pas drôle quand notre équipe s’en ridiculise. Mais nous tordant comme une cravate d’un arrière tongien, quand on a droit à la version Les Rugbymen.
Si ces spécificités réglementaires et tactiques sont très bien retranscrites, pour susciter la drôlerie, il en va de même pour quelque chose dont on traite de plus en plus dans le milieu. L’aspect psychologique ! Il n’est cependant pas sûr que la psychologie de nos athlètes en bande dessinée, soit la même que sur le vrai terrain. Enfin cela dépend du caractère de chaque membre.
Idem à propos de la vie hors stade. Que l’on constatera avec hilarité, surtout chez La Teigne. Ainsi qu’avec tendresse pour Loupiote, cherchant à faire des connaissances. Et qui malgré un imposant physique dans le ruck, ne s’impose pas du tout côté relationnel.
Conclusion
La série n’en est plus à l’essai depuis longtemps ! Mais numéro après numéro, elle continue de transformer avec humour les nouveautés du sport et d’y inclure des tranches de vie, comme Les Rugbymen T21 On est chez nous, alors d’entrée on joue chez eux ! le réussit sans subir de pénalité.