Chronique bande dessinée Mandarine une semaine sur deux

Ce n’est pas un agrume qu’ont cultivé Sergio Salma (scénario) et Amelia Navarro (dessin et couleur) avec Mandarine une semaine sur deux (Bamboo), mais une petite fille qui vivra un évènement délicat. Non sans beaucoup d’humour et de tendresse.

Mandarine une semaine sur deux

Tout semble aller pour le mieux dans la vie de famille de Mandarine, avec sa maman et son papa. Sauf que dès l’après-midi de ce cadre familial qui parait idéal en surface, elle découvre qu’en réalité ses parents ont atteint le point de rupture. Un moment choc tant pour elle, que pour nous à lire !

On découvre ainsi au fil des aventures sa double-vie. D’un côté à la campagne avec son père, de l’autre avec sa mère à la ville. Si elle y trouve du bon partout, ses parents ont tendance à trouver plus de mal qu’autre chose chez son ex. Comme pas de cinéma, de bibliothèque… à la campagne. Ou la pollution à la ville. Tiraillé donc entre 2 vies, avec des adultes qui ont beau l’adorer, glissent quelques piques sur l’autre. Heureusement, cela s’étiolera avec le temps, mais n’en révélons pas trop.

Mais quand des doutes lui surviendront, elle pourra compter sur son amie Ida. Ainsi que sur une nouvelle rencontre, un blaireau amateur de jazz et très drôle. Tout en découvrant finalement bien mieux son grand-père.

Conclusion

Ouvrage touchant par son sujet, Mandarine une semaine sur deux montre que derrière un divorce, les choses peuvent finalement mieux se dérouler entre parents et enfant. Et non le voir comme un drame détruisant tout, alors que le mal était là.