Le duo magique Christophe Cazenove au scénario et William au dessin, se retrouve dans un monde peut-être pas si différent que celui pour lequel ils sont le plus réputés, également chez Bamboo Édition. Accompagnés par la formule du grimoire de colorisation d’Élodie Jaquemoire, ils nous projettent dans Wat T2 La fée qui ne voulait pas que meure la magie.
La charismatique Wat, le toujours décalé Dorg, la fée Lemon et Aphélie la sylve sont mal en point. Il ne reste que peu de poudre de fée, de faibles occasions de voler vu l’état des ailes… La bataille asymétrique avec les Unseelies s’annonce rude à tenir. Asymétrique car d’autres éléments surviendront pour bouleverser la donne. D’un côté, comme de l’autre.
On ne vous gâchera toutes les surprises à venir sur les identités concernées. Et évidemment encore moins au sujet de ce qu’il en découlera. Néanmoins, on sait qu’on peut glisser une de ces informations. En l’occurrence, Wat et sa bande seront menacées par ce qu’il existe de pire en notre bas monde. Même dans les pays surnaturels on ne rencontre telle atrocité. Des adolescent.e.s rêvant de devenir des vedettes sur YouPub, en faisant un maximum de vues !
Par un tour de magie, un trio d’ados devient capable de voir les fées. Et en s’en occupant comme demandé, il s’imagine déjà tout exploser sur sa chaîne. Mais on sait que les ambitions ennemies sont autres. La plongée dans le monde humain ravira d’ailleurs sûrement bon nombre d’accros du dessinateur William. Qu’on remercie particulièrement (ndla : enfin moi), pour le chara design de Wat, rappelant la protagoniste que je préfère dans une autre série. Et sans vous révéler le fin de mot de l’histoire, on se rendra compte à quel point elle aussi fait preuve d’une grande amitié.
Conclusion
L’univers de fantasy, aussi épique qu’humoristique, de Wat T2 La fée qui ne voulait pas que meure la magie, nous entraîne dans un tourbillon émotionnel touchant, tout en nous amusant.