Chronique bande dessinée Zeropédia T2

En perdurant mensuellement l’apprentissage sur une faramineuse quantité et diversité de thématiques via le magazine Science & Vie Junior et suite au succès du premier tome en album, il était couru d’avance que Fabcaro (scénario) et Julien Solé/CDM (dessin), soit gratifiés d’un Zeropédia T2. Sous-titré, à l’instar de cette désormais série chez la collection Mâtin : « Tout sur tout (et réciproquement) », pour le bien de l’étalage de notre culture ?

Zeropédia T2

Vous le savez pertinemment, s’amuser aide à apprendre. Cela tombe bien, puisqu’il s’agit totalement du crédo de cette licence. Tant mensuellement dans le magazine, que dans la reprise de ses thèmes au sein de cet ouvrage.

Ainsi on nous expliquera, non sans détail, moult sujets très variés. Avec évidemment des parties scientifiques, qu’elles touchent à l’espace ou aux espèces. S’avèrent particulièrement concrètes ou carrément abstraites. Nous plongent dans l’immensité des univers ou au milieu d’un globe oculaire. Vers la plus lointaine cellule connue du passé, tout autant qu’en direction d’un futur encore ignoré…

On passe vraiment du tout au tout, avec des choses dont on aura jamais entendu parler. D’autres si, parfois on en sait même plus que ce qui est évoqué, car l’ouvrage s’avère précis sans vouloir en faire trop. Évitant de nous perdre et sachant se faire incisif. Facilitant l’absorption des informations, techniques si besoin et ce n’est pas évident à accomplir.

Pourtant le duo y parvient, via ses gags en 6 cases. Les détails sont alors évoqués naturellement dans chaque séquence. Avec des scènes souvent en décalage avec le propos, par exemple lors de contextes historiques. En plus généralement d’hilarants dialogues. Ou encore nous montrant une situation de vie toujours ultra drôle. Ce qui fonctionne d’ailleurs très bien dès qu’on touche aux familles de l’infiniment petit. Ou encore des saynètes à l’approche récurrente, collant à la réalité. On songe grandement aux discussions finissant systématiquement par s’en prendre au gouvernement.

La qualité de l’humour profite assurément à l’enseignement de ces sujets sortant souvent du lot. Voire d’on ne sait où. Car de manière classique, limite rébarbative, on ne retiendrait rien ou presque. Tandis qu’ici, des blagues, des jeux de mots, des évènements ubuesques… S’avèreront à la fois des moyens mnémotechniques, tant une vanne nous rappellera tel terme, telle définition, tel exemple…

Conclusion

Aussi pertinent, que distrayant, on savoure Zeropédia T2 pour apprendre, autant que pour rigoler (et réciproquement).