Énorme franchise débarquant chez Black River, à bord de sa cabine spatio-temporelle ! Deux aventures nous attendant durant Doctor Who – Il était une fois un Seigneur du Temps de Dan Slott (auteur), Christopher Jones et Matthew Dow Smith au dessin de la première et Mike Collins pour la seconde, Charlie Kirchoff et Mariane Gusmão (couleurs), avec au lettrage Christophe Semal et à la traduction David Guélou.
Les débuts de l’ouvrage titilleront la fibre fanatique. Mais pas nécessairement nostalgique, car encore eut-il fallu connaître les anciens personnages au fur et à mesure de leur génération. On verra ainsi un enchaînement de docteurs et acolytes, nous plongeant dans l’ambiance.
Rapidement, place sera faite aux vedettes de cette B.D. ! À savoir, les neuvième et dixième docteurs, avec leurs compagnonnes respectives : Rose et Martha Jones. Cette dernière enlevée par les Pyromeths ! Et qui doit pour survivre, en attendant une inespérée intervention du voyageur du temps, leur raconter des histoires.
Ces créatures se nourrissant littéralement de ce qu’on peut leur conter. Attention néanmoins, le public reste exigeant, ce qui en devient amusant dans leurs remarques. D’ailleurs si Martha s’avère ennuyeuse, voire emploie une narration bancale à leur goût, elle risque d’en subir les conséquences.
Et quoi de mieux pour les divertir, que de palabrer sur des exploits de l’utilisateur du tournevis sonique ? Entre complot nazi au sein des mystères d’Osiris et plus globalement de la mythologie égyptienne. Et une cavalcade faisant croiser nombre de ses ennemi.e.s. Même s’il se pourrait qu’il y trouve une alliance inattendue.
La seconde doublette tentera elle de s’extirper d’un vaisseau reptilien. Une course-poursuite qui, au-delà des idées pour s’échapper, insufflera une certaine drôlerie. En cause, le traducteur universel, les obligeant à faire preuve d’ingéniosité, afin que l’équipage ne puisse les comprendre.