Chronique roman Star Wars – Padawan

Entre séries et romans individuels, Pocket tire à vitesse laser les ouvrages au coeur de la licence de Georges Lucas. Star Wars – Padawan de Kiersten White, à la traduction de Thierry Arson et à l’illustration de couverture par Charlie Bowater, se focalise lui sur un moment de l’adolescence d’un de ses personnages cultes.

Star Wars - Padawan

Fraîchement devenu apprenti de Qui-Gon Jinn, l’aventureux Obi-Wan Kenobi a une fâcheuse tendance à s’ennuyer. Ne comprenant pourquoi son maître le pousse continuellement à méditer. Tandis que lui rêve d’explorations, à l’instar de ses camarades Padawans. Ou encore de combats, même ne serait-ce que d’entraînements au sabre laser.

Sa découverte d’un lieu apparemment inexploré depuis de nombreuses années, le fera tomber sur des indications. Semblant mener à une planète, sur laquelle une enquête était menée. Ne dénichant aucune information sur celle-ci, ni sur les Jedis ayant laissé cette trace, il en informe Qui-Gon, afin de reprendre cette affaire.

Bien que ce dernier ait accepté, le jour de la grande expédition, celui-ci est aux abonnés absents. Peu importe pour son élève, décidant de s’en aller seul, enfin unique être organique, vers cette piste.
Celle de Lenahra ! Planète réunissant diverses castes de l’univers, précisément d’assez jeunes personnes.

Ces dernières ne connaissent pas la Force, mais usent du Pouvoir. Une particularité dont les similitudes, ainsi que les différences entre les deux, poussent allègrement à la discussion le rebut de l’espace qu’est notre héros et ses nouvelles connaissances. Cependant, sa plus colossale rencontre n’est peut-être pas avec cette colonie. Elle-même pleine de mystères sur ses rites. Tout en s’avérant ignorante sur ses origines et ce qu’il se passe au-delà de ces terres.

Ces terres et toutefois pas leurs terres, car c’est justement au plus profond de cette planète et de son exploitation, que l’intrigue se développe. Attirant alors les convoitises et créant à la fois beaucoup de questionnements sur soi. Autant pour ses habitant.e.s, que pour Obi-Wan, devant réussir à sauver ce qui peut l’être.

Conclusion

À l’instar des livres autour d’Amidala, il jaillit de Star Wars – Padawan un aspect plus intime et émotionnel, qu’un space opera d’action. Une identité que nous avions hautement apprécié à l’époque et il en va de même ici.