Téléportons-nous désormais dans le segment mettant en avant les Omega Rangers, avec Power Rangers Unlimited – Power Rangers T1. Premier volume de cette double-série chez Vestron, où cette équipe devient la vedette. Avec toujours au scénario Ryan Parrott, mais cette fois-ci aux illustrations Francesco Mortarino, Raúl Angulo aux couleurs, assisté de Jose Enrique Fernández. Et à la supervision française Fred Wetta, avec à la traduction Arnaud Gouteron. S’occupant aussi du lettrage de cette édition, tandis qu’Ed Dukeshire gérait celui de l’originale. Enfin, la couverture est de Matteo Scalera, avec Moreno Dinisio en assistant. Tandis que le design de Feral Drakkon est de Dan Mora.
Encore sous le choc de la rencontre avec l’Empyreal qui a ravagé 12 millions de personnes et leur planète avec une grandiloquente facilité, les Omega Rangers cherchent des renseignements. Mais également de l’aide et ce à tout prix. Quitte à prendre des risques, dont on se demande si le calcul est le bon. Car si dans un premier temps Trini, Zack et Jason reviennent vers leur Angel Grove, les évènements sur place leur confieront une idée créant un clash. Après enquête d’Alpha-5 et Zordon, aucun indice sur un certain Empyreal. L’inquiétude est donc immense, sans savoir quoi faire.
En attendant, le trio passe un peu de temps avec les Power Rangers Mighty Morphin. Nous offrant quelques scènes chez Earnie avec de l’humour, parallèlement à des questions fortes. Tant face à cette menace sous-jacente, avec aucun plan palpable. Que des interrogations plus personnelles. Sans trop vous en révéler, un passage côté Rangers rouge s’avèrera très marquant !
Toutefois, apprendre que le Seigneur Drakkon est enfermé dans la base, bouleverse la donne. La triplette traversant les univers, reste persuadée qu’il s’avère peut-être leur unique chance de contrer l’Empyreal. Malgré les réticences de Zordon et de l’équipe de la Terre. Dont forcément Tommy, sachant plus que personne à quel point son double est maléfique et manipulateur.
Ces scènes annoncent des tensions nous faisant déjà frétiller pour la suite.
Néanmoins avant d’en arriver là, effectuons un tour dans l’espace. En des lieux et avec des rencontres semblant plus terribles que Lord Drakkon, qui mettront déjà à mal ce nouvel escadron. Avec un travail de cohésion et des nouveaux pouvoirs devant trouver leurs marques, dans des situations amplement différentes de celles terrestres. Tout en gérant leur allié de fortune, qui pourrait tout autant les aider à sauver les univers, qu’à les trahir à la première occasion. Délivrant des batailles épiques, avec quelques vannes, des trouvailles tactiques… Cependant, on y découvrira parallèlement des éléments scénaristiques très touchants. Démontrant que cette saga ne se fourvoie dans la bagarre pour la bagarre.
Les artistes ont beau changer, on retrouve systématiquement des visuels avec énormément de dynamisme et ici, en sus des coloris pétaradants, une atmosphère spatiale bien présente par des effets graphiques. En marge de l’histoire, on retrouve 4 couvertures pour les chapitres, signées aussi au dessin par Matteo Scalera et à la couleur par Moreno Dinisio. Et une galerie bonus, avec un duo Daniele Di Nicuolo et Walter Baiamonte officiant plusieurs fois. Ainsi que Goñi Montes et Peach Momoko.
Conclusion
Les éléments scénaristiques troublants de Power Rangers Unlimited – Power Rangers T1, continuent de prouver à quel point ce double-arc, qui ferait plaisir à Kim, est plus puissant que Divatox. On a juste envie de vous dire : go go l’acquérir, sur un air de flûte-dague !