Chronique comics The Division – Extremis Malis

Nouvelle incursion de Black River dans le monde du jeu vidéo d’Ubisoft, en dégainant en album la B.D. originellement sortie chez Dark Horse Comics, The Division – Extremis Malis. Avec un gang aux multiples habiletés, composé de Christofer Emgard (scénario), Fernando Baldo (dessin), Michael Atiyeh (couleur), J.P. Leon (couverture) et Anaïs Papillon (traduction).

The Division - Extremis Malis

Se déroulant avant les évènements de The Division 2, nous découvrons l’agent Caleb Dunne à l’approche d’une mission primordiale. Comme finalement toute action de cette organisation, depuis que le virus a renversé la société. Si bien des problèmes gangrènent le monde et les États-Unis dans la réalité, l’impact de cette arme biologique a permis aux pires raclures de se soulever. Et ce, avec une plus grande facilité encore. Cet agent de New York et son plus proche partenaire, Kaminsky, se retrouvent alors en planque. Avec comme but de serrer un nouveau fournisseur d’armes ennemi, dont ils ignorent l’identité. Et ce, malgré les informations leur confiant une suggestion. Cependant sur place, tout ne se passe comme prévu. Et le premier deviendra bientôt la nemesis de la femme surentraînée, assassinant son ami devant lui.

Entre sa douleur et les menaces survenant à chaque tournant dans cet univers, il mènera sa lutte personnelle. D’ailleurs, on apprécie le fait de ne point montrer ces embûches moindres d’un point à l’autre de la carte. On ressent en revanche ces difficultés parcourues, par l’état du ou des personnages. Effectivement au pluriel, car il ne restera pas seul, rencontrant l’agente Heather Ward, presque dans les rues de Philadelphie. Dur néanmoins de faire confiance à qui que ce soit dans cette ambiance. Avec des mystères bien trop grands pour cette meurtrière le hantant, pour qu’elle soit la seule derrière une telle organisation. Sur sa piste dans la ville de Rocky Balboa, on suivra une scène d’infiltration, avec une dose d’action, propre au JV. Les accros devraient apprécier les mécaniques de jeu pleinement ressenties, dans cette version papier.

Le chemin continuera grâce aux données dénichées, mais d’autres sont à décoder. Et pour ça, forcément direction Fort Meade et la rencontre avec Brian Johnson. Un trio qui s’en ira à la capitale ou ce qu’il en reste : Washington D.C. ! Dans ce marasme de volonté de prise de pouvoir par un groupuscule à peine facho, la course-poursuite contre-la-montre s’exécutera à bien des niveaux. Et notre trio n’a sûrement pas idée de jusqu’à quel point. Quant à notre principal protagoniste, cédera-t-il à la simple vengeance ?

Conclusion

Beaucoup de sentiments et une atmosphère pesante vraiment prenante, font de The Division – Extremis Malis un très bon comics d’émotion, sans besoin de connaître la franchise vidéoludique. Parallèlement, l’action tactique en ravira ses joueuses et joueurs, tout comme les détails notamment de lieux.