Chronique comics The Transformers Gloire à Mégatron T1

L’annonce de Kurokawa à propos de l’élargissement de ses activités, fut aussi percutante que l’écoute d’une K7 de Soundwave ! Via son label KuroPop, l’éditeur se lance dans les comics, avec une franchise forte d’Hasbro pour son premier. Précisément, The Transformers Gloire à Mégatron T1 de Shane McCarthy, illustré par Guido Guidi et Casey Coller, sur un design de Neil Uyetake et Chris Mowry, avec Josh Burcham aux couleurs et traduit par David Guelou.

The Transformers Gloire à Mégatron T1

En premier lieu, retenez qu’il n’y a aucunement besoin de posséder une certaine connaissance de l’univers The Transformers, pour se lancer dans l’ouvrage. Tandis que pour les déjà adeptes, sachez qu’il s’agit de la reprise de l’arc où les Decepticons envahissent la Terre. Tandis que les Autobots sont exilé.e.s sur Cybertron. Ce pan de la licence, La guerre des robots, s’avérant d’ailleurs l’inspiration de la série d’animation, à voir sur Netflix.

L’ambiance va rapidement s’annoncer glaciale, avec l’invasion en force et destructrice des Decepticons ! Néanmoins, ces dernières/iers ne s’exécutent pas sans humour sanglant, comme vous le constaterez lors des premières pages. Une introduction marquante, réussissant à capter l’attention d’emblée. Les machines s’avèrent sans pitié et démontrent une atmosphère très rude tout au long de la bande dessinée. Suivre en parallèle une bande d’humain.e.s tentant tant bien que mal de survivre dans les couloirs du métro new-yorkais, renforce cette chape de plomb. New-York, place forte que Megatron décide de s’accaparer, tout en visant quelques autres mégalopoles. Faire chuter ces villes devrait avoir un fort impact sur les terrien.ne.s. Toutefois, le chef a peut-être une idée masquée en tête…

En face, l’armée étasunienne essaie de riposter, tout en cachant/ne croyant pas à ces robots tueurs, alors que la situation est catastrophique.
Loin de là, sur Cybertron, les Autobots peinent à survivre. Manque de ressources pour se régénérer, aucune idée de ce qu’il se déroule sur Terre… Et peut-être même des menaces externes les surveillant. Voire internes, car toujours dans l’ignorance de qui a pu les trahir au sein de leur groupe. Alors que la santé d’Optimus Prime pousse au secret défense, pour ne pas démotiver plus encore les troupes.

Les féru.e.s de la Génération 1 auront sûrement plaisir à retrouver un design proche de cette première époque. Les Transformers sont impressionnants, charismatiques, emplis de blessures/rayures nous démontrant leur vécu sans besoin de l’aborder… Avec des coloris tantôt sombres par rapport à l’atmosphère pesante. Tantôt explosives, pour rendre honneur à l’identité plus haute en couleur de certains personnages. Afin de prolonger le plaisir, une galerie très fournie vient conclure la B.D. ! Avec plusieurs œuvres pour chaque artiste : Klaus Scherwinski, Trevor Hutchinson, Guigo Guidi (qui signe aussi des croquis concept) avec Josh Burcham ou Josh Perez aux couleurs, ainsi que Casey Coller avec à la coloration Joana LaFuente.

Conclusion

Entrée en matière réussie pour Kurokawa avec The Transformers Gloire à Mégatron T1. L’histoire et l’impact graphique, nous emportent dans ce monde, qu’on en soit familière/ier ou non. La suite, série en 4 tomes, nous réserve des surprises de tous les côtés. Si bien qu’on se demande déjà comment la population et les Autobots comptent s’en sortir ? Quelle sera la réaction des autres forces armées ? Et de quelle manière se déroulera le véritable plan de Megatron, en plus de la réaction de ses troupes ?