Ouvrage officiel du Wizarding World, Lucy Collin n’est pas du genre à tricoter des discours pour nous attirer dans ce divertissement. Elle nous délivre à la place un manuel, Harry Potter – Le livre de crochet (404 Éditions), traduit par Hélène Nicolas, fournissant toutes les informations aiguille en main.
On se doute que parmi vous, figurent de nombreuses personnes n’y connaissant rien à la pratique, pas même ses termes basiques. L’ouvrage pense ainsi à tout le monde. Et ce même dès les élèves de première année de ce que l’on appellera l’école Crochgwarts ou Poudlarducrochet.
Préalablement, l’autrice nous renseignera sur le matériel global nécessaire. Rembourrage, yeux en plastique, aiguilles, épingles… Avec systématiquement des précisions sur leur emploi général et ce qu’il s’agira de privilégier. S’en suivront les points et également techniques de crochet. Permettant de savoir comment accomplir un nœud coulant, divers types de mailles, savoir stopper le travail proprement…
L’ensemble se trouvant très bien expliqué et appuyé par des photographies en action. Simultanément, cela deviendra l’occasion d’absorber énormément de termes ignorés, pour beaucoup d’entre vous jusque-là. Et par conséquent, de savoir de quoi il en retournera, quand on vous les évoquera lors des formules de crochet. Idem concernant les points de broderie détaillés par la suite. Suivis par un encart sur les baguettes magiques. Cette fois point de broderie, mais de la pâte Fimo ou du bois.
Maintenant que l’on possède tous les atouts indispensables, il est temps de laisser apparaître les tutoriels des 14 créations. Que l’on peut même nommer peluches / jouets, tant le résultat est qualitatif, grâce aux indications. On ne parlera donc de gadgets d’un niveau moyen. Puisqu’on ressent l’envie de vraiment rendre honneur à la saga. Ainsi que permettre aux créatrices et créateurs chevronné.e.s ou non, de faire plaisir en en confectionnant pour les offrir. Voire se faire plaisir, en les conservant.
Cette quatorzaine propose des protagonistes phares évidemment, mais au casting réellement varié. De Norbert le dragon, à Ginny, en passant par Hermione, Ron, Harry, Hagrid, Minerva, Rogue, Dumbledore et Dobby. Pour agrémenter quelques personnages, on bénéficiera aussi de vêtements supplémentaires à concevoir. En somme, la robe de sorcière / sorcier et écharpe. Tandis qu’à propos d’objets, on aura parallèlement la possibilité de réaliser le choixpeau magique. Toutefois pour nous, la plus chouette des peluches reste Hedwige ! Soulignons que nous en avons cité quasiment l’intégralité. Cependant il nous est impossible de vous confier la dernière, car on ne doit pas prononcer son nom…
Ces séquences créatives introduiront l’héroïne, le héros ou l’accessoire, en elle ou lui-même. Puis présenteront les fournitures requises et la dimension finale. Place après à la réalisation, découpée en pans distincts selon les parties (du corps généralement). Chacune se divise en plus ou moins d’étapes, sans besoin de longs détails. Souvent juste avec des données chiffrées, sur la quantité d’actions à répéter et la longueur en conséquence. Et certains de ces moments bénéficieront de clichés, en plus de ceux du résultat final, afin de mieux se situer.
Conclusion
Déjà adeptes de ce loisir créatif ou ne l’ayant jamais effleuré, Harry Potter – Le livre de crochet s’ouvre à tous les publics. On nous détaille jusqu’aux termes dévolus, pour s’en assurer. Mais ce n’est pas pour autant que les peluches s’avèrent au rabais ! Au contraire, l’amusement est profond et la concrétisation de grande qualité.