Chronique jeu de société Fate of the Norns – Gulveig

Les jeux de plis semblent en quelque sorte la base des jeux de cartes. Et à partir de celle-ci, des tas de variantes et mondes s’ouvrent, selon l’imagination des créatrices et créateurs. Ce que compte nous démontrer Andrew Valkauskas au travers de son JDC, au sein de l’univers Fate of the Norns : Gulveig (Pendelhaven Press) ! Avec la présence de Natasa Ilincic, aux envoûtants dessins.

Fate of the Norns - Gulveig

Le but des 2 à 4 participant.e.s sera de marquer 1000 points ou 500 pour des sessions plus rapides. Oui on vous lance ça à brûle-pourpoint, simplement pour démontrer que cette ambiance mythologique colle bien à votre objectif. En effet, Gulveig n’est autre qu’une déesse Vanir incarnant l’avarice. Comme vous avec vos points que vous désirez garder dans votre cassette !

Toutefois, elle l’est aussi de pouvoirs avec lesquels elle ne s’est privée de mettre le boxon parmi diverses factions divines. En l’occurrence, les dieux Aesir, les Dvergar, les Jotuns de Feu de Muspelheim, les Jotuns de Glace de Jotunheim et les dieux Vanir. Pour en engranger, il suffira de jouer la carte la plus forte pour empocher un pli. Et on comptera quand le moment viendra, le total des valeurs accumulées. Cependant, il s’avèrera aussi possible de présenter une combinaison de suprématie, voyant celles des 2 cartes s’additionner.

Suite à la distribution de 8 cartes chacun.e et de la disposition de 3 autres en tant que trésor au centre, on passera aux paris. En partant de 50 et en montant à tour de rôle de 10, on annoncera la quantité de points qu’on pense gagner sur cette ronde. Dès qu’un.e participant.e songe ne pas faire mieux que le nombre en cours quand elle/il devra parler, elle/il pourra s’arrêter. Ces mises ne se stoppent que lorsqu’une seule personne reste dans la course. Ce qui lui offre le trésor, à montrer, pour l’inclure à sa main. Avant de se défausser de 3 éléments, à mettre dans ses plis gagnants. Par conséquent, on peut hésiter à y inclure de fortes valeurs ou les garder, afin de posséder d’intéressants atouts. En plus de lui octroyer le titre de joueuse/eur principal.e pour le début de manche.

Fate of the Norns - Gulveig

Un rôle lui permettant justement de valider une Suprématie, dont une des cartes sera jouée lors d’une levée. Y désignant le clan suprême/l’atout. La suprématie reste jusqu’au terme de la manche ou tant qu’une autre n’est pas démontrée. On évolue classiquement à tour de rôle, en devant si possible placer un élément du clan requis par la/le joueuse/eur principal.e. Le cas échéant, un autre genre ne vaudra rien. Sauf si suprématie, la plus haute empochera justement le pli et s’il n’y en a, il s’agira de la plus forte du clan. La/le gagnant.e du pli, devient joueuse/eur principal.e pour celui qui suit.

Au terme de la ronde, on compte nos points, auxquels peuvent s’en additionner ou se soustraire, par rapport à nos mises. Celle ou celui qui l’avait emportée, devra égaler ou faire mieux que son annonce. Sans quoi il retranchera par rapport à sa mise. Et la/le/les charognard.e.s attendront de les récupérer. Notons que pour diversifier l’amusement, des variantes existent et se trouvent sur le Net. En marge de celle de draft déjà connue, permettant de profiter de la rivière commune, pour dénicher une carte plus intéressante.

Conclusion

Revisitant les codes du jeu de plis, avec son intéressante mécanique de paris, Fate of the Norns – Gulveig apporte plus que ses visuels pour changer la donne.