Chronique jeu de société Hâpy Families

Classique parmi les classiques, le jeu des 7 familles connaîtra une autre approche, finalement moins Antique, en explorant les pyramides égyptiennes avec Hâpy Families (Loki – Iello). En compagnie de 2 guides, son auteur Olivier Cipière et son illustrateur Anthony Moulins.

Hâpy Families

Après être accidentellement tombé sur une divinité en visitant une pyramide, Hâpy se voit confier la tâche par celle-ci de retrouver ses antiques camarades de jeu. Qu’à cela ne tienne, les 2 à 4 explora-joueuses et explora-joueurs que nous sommes, s’en chargeront. La disposition nous met d’ailleurs totalement dans l’ambiance, en plaçant les cartes de manière pyramidale. Avec une base de 8 cartes face cachée, puis on monte progressivement en alternant une ligne face visible, une dissimulée. Jusqu’à atteindre le sommet et sa carte visible. Attention, il sera essentiel de les recouvrir partiellement, en les faisant légèrement se chevaucher au fil des placements. Ainsi, on distinguera que les touchées ne seront encore accessibles.

Désormais, à nous de collecter au plus vite des divinités d’une famille identique parmi les 6 (et oui, pas 7) pour emporter la partie ! Précisément, soit les 6 d’une même. Sachant que dès qu’on en aura 3, on les laissera visibles et elles ne pourront plus être chapardées. Soit un trio de plusieurs familles, la quantité change selon à combien on participe.

Hâpy Families

On évoluera à tour de rôle, tout d’abord en récupérant une carte justement accessible, si possible (peut-être que les lieux sont vides). Si face cachée, le secret de son identité n’est révélé que pour soi. Il est envisageable, mais non obligatoire, de demander ensuite une divinité précise, à un.e concurrent.e. Qui nous la donnera si on a raison. Sauf la dernière qui a déjà été demandée par autrui. Cette règle que beaucoup de personnes oublient bien volontairement habituellement ! Désormais on peut leur montrer qu’elle existe. Et ainsi accentuer la facette mémorisation. Cette phase est également jouable, si on n’a pu piocher dans la pyramide car épuisée.

Enfin, si on détient une triplette d’une famille, comme nous le confions, on la montrera et s’en assurera la protection. Et on perdurera ainsi, jusqu’à ce qu’une personne, gagnant par conséquent, accomplisse une des conditions précédemment évoquées. Gros atout, il existe des variantes, changeant la disposition de départ. Au lieu d’une pyramide, on retrouve même d’autres symboles. Ce qui s’avère aussi amusant, que bien pensé dans les mécaniques ludiques. Puisque celles-ci évoluent, en variant ce placement. Les stratégies et le besoin de mémoire, connaissent alors de nouvelles approches, les libérations de cartes devenant différentes.

Hâpy Families

Autre chouette facette, le charisme de ces divinités. Des animaux rigolo.te.s et trognon.ne.s en style super déformé, qu’Anthony Moulins glisse dans la peau et les costumes des fameux personnages.

Conclusion

On adore déjà le principe des 7 familles et le choix d’y insuffler une autre manière de jouer, fonctionne complètement et fait autant enchaîner les parties, que son inspirateur. Surtout qu’avec toutes ses variantes et des familles charmantes, Hâpy Families se renouvelle tactiquement.