Chronique jeu de société Hunters of the Lost Creatures

Chasseuses et chasseurs de campagnes de financements participatifs, voici un jeu de société qui vous intéressé peut-être : Hunters of the Lost Creatures (Wonderbow Games) de Sönke Schmidt et aux dessins de Sam Moore. Dont le Kickstarter ouvrira ses portes le 10 mai, pour ne le rater c’est ici. .

Hunters of the Lost Creatures

Le principe est simple, on lui a même trouvé un slogan : attrapez-les t… Euh en fait non, il paraitrait qu’on risque un procès si cette phrase était terminée. On trouvera autre chose. De merveilleuses créatures oubliées peuplent les lieux et notre but sera d’en rassembler, en vue de les protéger au sein d’un véritable parc naturel, sauvage. Et non d’un zoo se trouvant à mille lieues, dans des cages. Soit un bon point pour Hunters of the Lost Creatures. Même si le premier mot de son titre aurait pu être mieux trouvé, l’amalgame pouvant être vite effectué.

Les 2 à 4 joueuses/joueurs démarrent toutes et tous avec 3 cartes parc et les 4 personnages. Chacun est capable de ramener une créature de leur terrain commun : forêt, eau, steppe et ciel. Cependant cela ne s’avèrera aussi simple. On se situe dans un jeu d’ambiance, avec bluff et déduction. Afin de feinter et deviner ce que l’opposition jouera. Chaque lieu aura sa pile d’animaux et simultanément, on sortira une de nos cartes. Soit un protagoniste, soit une spéciale.

Si la/le « chasseuse/chausseur » est la/le seul.e de ce type, elle ou il rentre la créature de la même couleur sur ce tour, dans son aire de jeu. Ou celle d’autrui, pour par exemple lui faire perdre des points grâce à un.e troll, qu’on s’accaparera comme on attire les animaux. En revanche, si plusieurs ont sorti un coloris identique, la créature correspondante ne se fera avoir, à cause du trop plein de bruit provoqué. Et elle restera en place. Par contre si l’intégralité de la tablée a tenté la même zone, l’animal se carapate et est défaussé pour toujours. Et on continuera les manches, jusqu’à ce qu’il ne reste de carte(s) qu’à un paquet. Évidemment, on ne pourrait plus qu’essayer celle-ci et donc ça ne marcherait.

Au sein de ces « pioches », se cachent des cartes spéciales : voleuses/eurs, cat-a-pults ou encore tornades. Se les accaparer permettra de s’en servir au lieu d’un personnage, pour user d’un effet. Comme échanger 2 cartes. Ou encore en piquer. Celles de parc dont on dispose au début, offriront l’occasion de fermer son aire pour une séquence. Et donc éviter qu’on n’emploie un de ces éléments spéciaux. Notamment pour s’en prendre à une de vos cartes.

Au-delà des points indiqués sur les cartes et le bonus de 10 si on dispose d’au moins 1 créature de chaque zone dans notre parc, des combinaisons de certaines valeurs rapporteront davantage. Renforçant la réflexion dans les éléments à recueillir. Parmi lesquelles des créatures originales, ce qu’on retrouvera dans les illustrations de Sam Moore. Ainsi que via des noms, avec du jeu de mots.

Conclusion

L’originalité de ces animaux, délivre une patte importante pour donner envie de soutenir Hunters of the Lost Creatures. Dans lequel on se prend aisément à enchaîner les parties, tant il y a de moyens de feinter, amusant grandement. On en déduit qu’il s’agira de votre cas, à moins que vous ne bluffiez…