Chronique jeu de société Kingdomino Origins

La saga de l’une, si ce n’est la plus réputée licence de dominos se poursuit, avec Kingdomino Origins (Blue Orange/Blackrock Games), de Bruno Cathala et illustré par Cyril Bouquet. Avec cette fois, une identité très antique.

Kingdomino Origins

Les 2 à 4 tribus préhistoriques d’une partie, verront les chef.fe.s s’affronter, afin de montrer leur (king)domination ! Trois modes viennent à nous, avec des spécificités en rapport à l’univers de cette édition. Le mode découverte nous entraîne lui dans l’élaboration de notre territoire, de 5X5 ou 7X7 cases selon la quantité de joueuses/eurs. Ces dernières/iers qui sélectionneront leur domino du tour en cours parmi ceux encore disponible dans la nouvelle ligne, aux éléments tirés aléatoirement. Selon l’ordre lui aussi déterminé au hasard, en piochant progressivement les figurines des meneuses/eurs de tribus.

Reste ensuite à les disposer au mieux, avec des lieux similaires qui se touchent. Même si cela ne nous arrange pas, si on peut, on doit le faire. Si rien n’est envisageable, on défausse l’objet. Ces connections permettent d’obtenir des régions. Soit des genres de paysages aussi étendus que possible, afin de récolter un maximum de points. Et donc éviter de les dépareiller, ce qui gâcherait tout. Cependant, encore s’agira-t-il de les associer à des icônes feu. Par dominos ou jetons, ces feux seront à multiplier par la quantité de cases de la région concernée, pour savoir combien elle rapportera de points de confort. L’ensemble s’additionnera ensuite et le plus haut total remportera la bataille.

Ces feux s’octroient par les dominos volcan (qui ne créent pas de potentielles régions). Entre 1 et 3 sont délivrés selon la quantité de cratère(s). Avec une distance de projection plus ou moins grande sur votre territoire. De manière à l’envoyer sur la case la plus intéressante pour la multiplication.

Kingdomino Origins

Deuxième façon de jouer, le mode totem. Cette fois, des ressources inclues aux dominos, sont en plus récupérées, avec un point bonus pour chacune conservée au terme de la session. Car les feux sont capables de les anéantir. Même si cela peut s’agir d’un mal pour un bien. Tandis que la gestion de la majeure récolte de tel ou tel type de ressource au final, nous en délivrera le totem qui octroiera plus ou moins de points

Des totems qu’on retire et des ressources qu’on occulte pour les totaux dans le mode tribu. Mais qui serviront à employer des femmes et hommes de Cro-Magnon. Deux ressources distinctes pour la rivière de 4 visibles, 4 différentes pour en déterminer un.e dans la pioche sinon face verso. Il s’avèrera primordial de ne pas payer avec n’importe lesquelles, en vue de créer un espace idoine pour que les personnages rapportent un maximum. En les situant sur une case sans feu, ni ressource.

Kingdomino Origins

Deux grandes catégories existent, la première jouant avec les 8 emplacements entourant le protagoniste. Selon la/le membre, plus ou moins d’éléments précis autour d’elle/de lui, débloqueront des points. La cueilleuse par exemple, rapporte 4 points par champignon autour d’elle. Le peintre lui 2 par ressource, peu importe le genre. Alors que les guerrières/iers, la seconde catégorie, doivent rester en groupe(s) orthogonalement. Leurs bonus s’obtiennent par multiplication de leur quantité, par leur puissance. Puisque trois castes, plus ou moins puissantes, existent.

D’ailleurs ces personnages agrémentent Kindomino Origins visuellement, d’un monde loufoque. Tandis que dans le matériel, ses pions en bois, particulièrement les poissons et mammouths, nous attirent déjà rien que pour le côté collection.

Conclusion

La famille Kingdomino s’agrandit et continue de nous démontrer de nouvelles qualités membre après membre, ici évidemment les grands-parents de par l’identité de Kingdomino Origins. Et en plus de s’avérer un top jeu, il nous attire par ses pions animaux.