Chronique jeu de société La Vallée des Marchands – Le Grand Transcontinental

Après La Guilde des Commerçants extraordinaires, L’Ère des Maîtres du Commerce et l’extension Les Castors communs méthodiques, le deck-building de Sami Laakso continue de se prolonger. Cette fois avec La Vallée des Marchands – Le Grand Transcontinental (Bragelonne Games/Gigamic), qui mettra en scène de nouvelles castes.

La Vallée des Marchands - Le Grand Transcontinental

Sachez tout d’abord que cette boîte suffit pour jouer. Mais qu’elle peut également être combinée avec une plusieurs des autres sorties susnommées. D’ailleurs la diversité des animaux, permet de rendre le jeu très différent dans son approche.
L’outil de sélection de Peuplades de Sami Laakso se retrouve justement en ligne, en vue de vous guider vers un certain cocktail, en s’articulant autour de 4 valeurs (agressivité, complexité, interactivité et imprévisibilité). Autrement, vous pouvez tout autant laisser vos envies former ce mix.

Établir son étal de 8 piles aux valeurs strictes se suivant de 1 à 8, reste de mise sur cette édition. Avec désormais à la clé, le rôle de Régisseuse/Régisseur Ferroviaire pour la/le plus rapide. Poste convoité, afin de gérer le chemin de fer, nouvel essentiel outil dans le transport de marchandises.

Pour ce faire, lors de notre tour nous aurons l’occasion de procéder à une des 4 actions à disposition. Soit acquérir des cartes au marché, en payant via celles de notre main à envoyer dans notre défausse. Le prix étant d’au minimum la valeur requise, plus le surcoût dévolu selon la position de la marchandise au marché. En tant que bon.ne commercial.e, on pourra se servir de cette opportunité pour récupérer quelque chose d’intéressant, contre de la camelote même volontairement supérieure en valeur, mais non pratique. Mais sans tout balancer non plus, par exemple pour un achat de 4, on peut effectuer une transaction de cartes 2 + 3 ou 2 + 2, mais pas 2 + 2 + 3.

Ce qui évite de s’en servir comme d’une action défausse. Cette dernière qui existe et qu’on peut même utiliser sans rien éliminer. Autre alternative, jouer une carte technique et ainsi bénéficier de son effet. Avec les identités très différentes des protagonistes entre Piroles vertes, Échidnés, Varans, Lémurs, Dendrolagues et Blanchons, les capacités se distingueront pour arranger sa main. Tel animal permettra de s’activer dans sa défausse, un autre échangera avec autrui, tandis qu’un différent vole directement chez la concurrence… La stratégie entre les possibilités s’avère ainsi assez poussée.

Il s’agit là également des moyens pour préparer ses étals. Ultime action envisageable, poser d’un coup la ou les carte(s) nécessaire(s) à la réalisation de l’étal qui suit. Sachant que les propriétés de chacune peuvent impacter de diverses manières sur la valeur. La quantité n’est donc pas un souci en soi, juste les valeurs finales doivent se suivre du 1er au 8e.

Enfin après son action, on complètera sa main, ainsi que le marché éventuellement. Tout en glissant, si besoin, les cartes restantes de ce dernier à leur nouvelle place. Les coûts changent ainsi et influent sur la tactique pécuniaire.

Avec ces nouvelles entités, Sami Laakso apporte un ravissement à notre regard. Des animaux charismatiques supplémentaires, avec des styles amusants, renforcent l’attraction vers La Vallée des Marchands – Le Grand Transcontinental. Enfin, signalons que des variations de règles existent. Et même un mode en équipe, pour encore plus diversifier les parties.

Conclusion

Énormément de nouvelles donnes, avec de truculents animaux, nous font foncer à vive allure en direction de la gare de La Vallée des Marchands – Le Grand Transcontinental.