Erwin Schrödinger n’aurait sûrement jamais songé que quasi 90 ans après son expérience, existe un jeu de cartes lui faisant référence. Même si Les Chats de Schrödinger (Gigamic) d’Adriel Lee Wilson, Chris O’Neill et Heather O’Neill, aux dessins de James Stowe, s’annonce comme plus chaleureux que la mécanique quantique.
Reprenant de manière ludique l’expérience du physicien quantique Schrödinger, ce jeu de cartes mixera la déduction et le bluff à travers des annonces. L’objectif étant de rester l’ultime, parmi les 2 à 6 personnes, encore en jeu.
Tout le monde débute avec 6 cartes dites boîte, réparties elles-mêmes en 8 vides, 20 chats vivants et d’autant ne l’étant malheureusement plus. Ainsi que 4 Principes d’incertitude Heinsenberg, se substituant à n’importe quel type de chat des deux catégories susnommées. Par conséquent lors des réflexions, on cherchera à calculer selon nos cartes ce qui pourrait être parmi notre ou nos concurrent.e.s. En plus de celles devenant progressivement visibles et celles de la pioche.
On détient aussi chacun.e en début de session un physichat aléatoire. Dont la capacité ira du gain ou du malus d’un type de preuves, à la possibilité d’esquiver son tour, en passant par une pioche, la non prise en compte des Heisenberg… De quoi renverser les situations. Tant pour soi, qu’en vue de piéger autrui en ravageant son annonce lors de notre séquence.
Ce moment durant lequel on proclamera la quantité d’unités d’un état quantique au choix, que l’on pense être en jeu. À l’instar du Perudo, on s’appuiera sur les informations susnommées. Soit en début de manche, uniquement sur sa main. La personne suivante pourra effectuer une annonce plus élevée, correspondant aux possibilités indiquées sur le plateau. Puisque comme il existe moins de boîtes vides, le rythme est adapté.
Par exemple après 10 chats d’un genre ou un autre, on a l’opportunité de proposer 5 boîtes vides. Ou davantage et idem concernant les félins, car on a le droit de prendre une catégorie différente de l’annonce de notre prédécesseur/euse. À la place, on peut affirmer que la proposition est erronée. Mettant ainsi un terme à la manche, en vue de vérifier en commun l’allégation. La personne s’étant trompée, dans sa mise ou celle la mettant en doute, sera éliminée pour le tour suivant. Où on rafraîchira les mains, avec une unité de moins pour chaque participant.e.
On a évoqué les cartes devenant visibles, car pour étayer nos propos en jeu, on aura l’occasion d’afficher de nos cartes devant soi. Potentiellement des feintes, pour inciter notamment quelqu’un.e à surenchérir et assurer notre coup. Voire créér un piège, en laissant croire que l’on tend le premier souligné. Cette ou ces cartes servent en outre si on le souhaite, à en expulser autant de sa main, afin de les suppléer par d’autres de la pile. Bouleversant donc les idées établies.
Malgré son plateau pouvant vous faire craindre de ne l’emporter partout, contrairement à l’habitude des jeux de cartes d’ambiance, il est en réalité aisément transportable. Grâce à un boîtier métallique, où on embarquera la totale de ces gentils chats.
Conclusion
De l’expérience originelle inspirant Les Chats de Schrödinger, ressort une ouverture à tout le monde, pour s’éclater instantanément. Entre réflexions et fourberies, la boîte à rires est elle clairement pleine.