En cette période où le milieu du JDS est secoué par les I.A., les machines auraient-elles pénétré le système pour s’y soulever ? Mech A Dream (Blue Orange) de Thomas Dupont et Antoni Guillen, illustré, non pas grâce à une intelligence artificielle, mais par Mark Oliver, verra plutôt la robotique et l’humanité s’allier.
Et oui, une bonne entente n’est pas un doux rêve. Les robots ayant beau s’avérer supérieur à nous, car ne se plaignant pas même quand leur batterie est vidée, il leur manque l’onirisme dans les bras de Morphée. En cette année 2143 où les 2 castes s’entendent très bien, les humain.e.s se lancent dans le projet de machines à rêves pour leurs camarades automatisé.e.s. Le genre de J2S gestion d’ouvrières/iers, porte ainsi plus que jamais bien son intitulé, car on les enverra bosser directement dans des lieux adéquats au terme.
Un contrat de sept jours de boulot, moins si quelqu’un.e atteint sa 9e machine conçue. Ce qui ne signifiera en rien sa victoire. Elle obtenue par le biais des points de rêve signalés sur notre piste. Mais également via les autres ressources que l’on détient. encore. Entre les pions Arc-en-ciel et quintet de fleurs électriques et /ou gouttes d’encre magique s’amalgamant. Nos équipes travailleront de jour, au cours de 3 phases (matin ,après-midi et soir), et de nuit. Deux segments distincts, qui se répondent afin de faire avancer le modelage des machines. Pour ce faire, les rouages de placement d’ouvrières/iers et de gain de ressources, connaîtront une forte dimension temporelle. Et oui, comme on dirait en 3×8, le temps c’est de l’argent. Ne le passez pas à rêvasser !
Ici le temps se déroulant fait, comme dans la réalité, avancer les constructions sur les tapis roulants. Mais cette notion, on peut l’accélérer selon nos éléments, notamment en gagnant des ressources de temps. On n’entrera point dans tous les détails, puisque même si Mech A Dream reste accessible pour un jeu de gestion, il est blindé de conditions (et d’agent.e.s de conditionnement a priori), débloquant ceci, faisant avancer cela…
Concrètement lors d’un tour en diurne, on aura le choix entre 2 actions et surtout 2 endroits. Soit l’usine, où on pourra privilégier d’aller au magasin de stockage récolter des ressources. Ou sur le quai de livraisons, où on réceptionnera des colis, moyennant des fleurs électriques, pour en tirer d’autres éléments.
Autrement, il sera possible de travailler à l’usine, pour obtenir une nouvelle machine. On la choisira parmi 6, non pas dans la rivière, mais au sein des trois tapis roulants. Vous l’aurez remarqué, mais on précise que l’univers entre robotique, onirique et turbin, s’avère très bien exploité dans chaque détail du système du jeu et des éléments physiques. Mais également visuellement, avec énormément de détails de Mark Oliver.
Si on préfère, on aura l’opportunité de construire une machine, en y posant notre pion Assistant actuel. Par conséquent, il sera envisageable de progressivement y inclure plusieurs personnages. Une particularité les faisant avancer plus loin sur le tapis, jusqu’à sa fabrication finie. Octroyant des arcs-en-ciel ou points de rêve.
Enfin la nuit, on évoluera simultanément et profitera des effets de son robot et des machines. Selon le type, on pourra profiter d’un bonus unique de points. Ou encore d’un permanent, réduisant divers coûts suivant la construction. Ou même glaner différentes ressources. Par ailleurs, on nous offre le moyen d’aller encore plus loin, via des variantes amenant des robots éclairés, aux effets encore plus larges. Ainsi que des spécialistes, dont on usera des cartes, pour remporter divers extras.
Conclusion
De ses multiples branches ouvrant grandes les vannes de la stratégie, Mech A Dream nous délivre des parties absolument pas robotisées. Un jeu mech plus ultra !