Chronique jeu de société Miller Zoo

Le jardin zoologique au Canada, se décline désormais en jeu de société. Miller Zoo (Randolph / Gigamic) de Thomas Dagenais-Lespérance et aux dessins de Jocelyne Bouchard, cherchera ainsi à sensibiliser sur la protection des animaux, par un biais ludique.

Miller Zoo

L’équipe du Miller Zoo aura fort à faire, mais conserva sa motivation pour accueillir et soigner les 7 animaux, 4 arrivant d’emblée devant l’établissement. Sachant que si on se sent prêtes et prêts à approfondir l’expérience, 6 enveloppes délivrent davantage d’animaux et défis.

Quand on parle d’équipe, cela n’est pas vain. Si une adaptation est proposée pour le solo, l’expérience est autrement coopérative jusqu’à 6. En ordonnant comme on le désire les cartes lors d’un tour.

Celui-ci se décomposant en 4 phases d’une bonne journée au travail. En débutant par la récupération de 4 cartes ressource chacun.e. Justement, ces dernières annoncent l’échec si l’on n’a pas rempli notre mission, avant l’épuisement de leur pile.

Miller Zoo

La deuxième séquence, verra les animaux déjà parmi les 3 habitats du plateau, être affublé.e.s de divers problèmes. Selon les cartes besoin, dont une sera piochée par membre de notre bande. Les jetons qui correspondent dans les six catégories (faim, soif, entretien…) à leur inclure, signaleront ce qui restera à régler.

Ceci par l’intermédiaire de nos cartes ressources, au cours de la troisième étape. Offrant le moyen de retirer le ou les jetons problème. Ces ressources nous servent en outre à se déplacer, afin d’interagir avec celles et ceux voulu.e.s, en se rendant à l’endroit idoine. On usera ainsi de la voiturette pour se rendre entre les 4 emplacements d’accueil et les 3 d’habitats. Soit une notion de JDS de déplacement très importante.

Ces charmantes créatures auront par ailleurs un coût d’accueil propre. À régler toujours grâce aux ressources, en une fois ou progressivement. De manière à ensuite les emmener à l’endroit signalé par leur carte. Et si on le désire, les accompagner par un mouvement gratuit. Un atout stratégique pour directement se placer, en vue d’une action suivante.

Miller Zoo

La journée terminée, on passera au soir, moment pour entreposer jusqu’à 3 cartes communes, afin de potentiellement les employer dans le futur. Les autres étant défaussées avant le prochain tour. Toutefois, il est envisageable qu’il reste un ou des problèmes. On en viendra à bout en tirant des cartes, éliminant ce ou ces jetons, en cas de ressource(s) adéquate(s). Fatalement, cela raccourcira le temps alloué, puisqu’on aura moins d’éléments pour la suite.

L’univers graphique renforce le plaisir de jeu, évidemment par les douces illustrations d’animaux par Jocelyne Bouchard. Mais aussi via l’environnement très plaisant de Miller Zoo le lieu, au sein duquel on bougera.

Conclusion

Chouette aventure de soutien, aussi bien envers les animaux, qu’entre les participant.e.s, Miller Zoo délivre des mécaniques servant ce formidable univers animalier et vice-versa.